CHAPITRE 13

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Terrain de cross d'Ottobiano
16h45
Victoire

On est samedi et c'est le dernier jour en Italie, je pars demain à 5h du matin. Fallait bien finir cette semaine en beauté donc quoi de mieux que de se régaler sur une piste facile en entraînement ?
Naël et moi venons de décharger les motos pour les préparer au deux prochaines sessions.

Victoire: Enfin je vais de nouveau pouvoir de mettre des blocks pass.
Naël: Comme d'habitude hein.
Victoire: Qu'est ce qui va pas ?
Naël: C'est juste que j'ai pas envie que tu partes.
Victoire: Naël je sais pas si je me fais des films mais j'ai l'impression que tu m'aimes. J'ai pas envie de te rendre mal à l'aise mais je veux au moins que tu saches que tu mérites mieux que moi.
Naël: Je pensais pas qu'on allait aborder ce sujet un jour. Ça fait depuis août que je t'aime et quand t'es venu avec toute ces histoires j'ai vite compris que y'aurait rien. Mais c'est compliqué d'arrêter d'aimer d'un coup, surtout quand c'est une fille comme toi.
Victoire: Je te promet que si y'avait pas eu Xavi je serai depuis bien longtemps dans tes bras mais pour l'instant je veux bien être sûr que c'est fini avec lui et aussi avoir des explications.
Naël: T'es une fille incroyable Vic.

On s'est serré très fort dans les bras et puis après on est parti rouler, et c'est sûr qu'avec tout ça j'avais du mal à être concentrée.
Ça c'est fait ressentir sur la piste, j'enchaînais les chutes pas très grave mais ça a suffit pour me faire rager.
Je suis sorti de la piste et j'ai attendu que Naël finisse aussi puis on est rentré à la maison faire mes valises.

 Je suis sorti de la piste et j'ai attendu que Naël finisse aussi puis on est rentré à la maison faire mes valises

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Et voilà j'étais dans l'avion pour retourner en France, je regardais en boucle la story que j'avais posté. Mes yeux étaient remplis de larmes.
Hâte de retrouver mes frères et ma famille, mais moins hâte « d'affronter » l'autre, il peut pas avoir fait ça c'est pas possible. Il peut pas avoir dit tout ces mots, j'ai besoin de lui parler lui plus qu'à mes frères.
Mes paroles été prêtes depuis 5 jours, j'espère ne pas perdre le contrôle devant lui.

J'ai été réveillé par une hôtesse de l'air elle me disait de m'être ma ceinture pour l'atterrissage.

Je suis sorti de l'aéroport en courant vers Étienne, mon dieu ce que ça fait du bien de le sentir près de moi. Après une longue minute dans ses bras j'ai fais un bisou à tout le monde. Dans tout le monde j'avais pas prévu que cette dernière personne soit Xavi, enfin sa famille était là mais le voir en face de moi sans sourire j'y avais pas pensé.
Il m'a pris dans ses bras, et m'a chuchoter trois mots.

Xavi: Tu sens l'homme.

Mh super sympa, c'est exactement comme je le voulais, c'est faux. Il est obligé de remarquer des trucs comme ça dans ce genre de moment.

Victoire: Tiens quel hasard, je viens de faire un ca...
Xavi: Non c'est pas ton frère. C'est pas non plus ton pull.
Victoire: Me regarde surtout pas dans les yeux hein ? Arrête de faire ton mâle viril là.
Xavi: Déjà plus viril que ton ami qui te met limite la main dans le pantalon.
Victoire: C'est bien tu remarques les petits détails.

Toute cette discussion vient de se faire avec 5 cm d'écart entre nos deux visages, et aussi en chuchotant.
Je sais pas à quoi il joue mais ça me plaît.
Tout le monde nous regardait donc j'ai rigolé puis j'ai lâché « Allez go à la casa », mhmh j'étais très gênée. Dans la voiture j'ai raconté la semaine que j'ai passé et toutes les personnes que j'ai rencontré.
Quand j'ai ouvert la porte de la maison il y avait 20 personnes dans mon salon, ils avaient tous un canon à confettis dans les mains. Les confettis tombées du ciel pendant que moi je pleurais dans les bras de Ilyes qui faisait parti de tous ces gens.

Il était environ 16h quand toutes ces personnes sont parti, la plus part été des amis de l'internat ou des amis de la moto.
Quand les derniers sont partis je suis enfin monté dans ma chambre défaire mes valises mais visiblement quelqu'un voulait m'aider.

Xavi: Et donc pourquoi tu portes pas un de tes pulls ?
Victoire: Oh Xavi ! Fais pas peur comme ça. Peut être parce que j'ai passé une semaine sans pouvoir faire de machine de linge.
Xavi: Mh je pense plus tôt que c'est une excuse pour te revoir.

Je l'ai regardé dans les yeux en rigolant, lui apparemment ne rigolait pas. Après quelques minutes de silence j'ai décidé de parler.

Victoire: Je peux savoir d'où tout ces mots on pu sortir ? Parce que je suis sûre qu'ils ne viennent pas de la personne que j'ai en face de moi aujourd'hui.
Xavi: Il vienne de la même personne, mais pas dans la même humeur.
Victoire: Ah donc quand Xavi est grognon je dois accepter de recevoir des messages pareils ?
Xavi: J'ai pas dit ça.
Victoire: Tu le sous entend. Bon dis moi alors pourquoi t'es parti voir ailleurs ?
Xavi: Parce que j'ai cru pouvoir t'oublier en perdant mon temps avec une autre.
Victoire: Ah mais je pense que t'es au courant que c'est trop tard la ?
Xavi: Comment ça trop tard ? T'es en couple avec l'autre ?
Victoire: Mdrr nan t'es fou. C'est trop tard, je veux dire fait c'est fait.
Xavi: Arrête de rigoler. Je m'excuse Vic.
Victoire: Non pas cette fois, trop c'est trop.
Xavi: Est ce que si je fais tout les efforts du monde tu me laisse quand même en plan ?
Victoire: Qui ne tente rien n'a rien.
Xavi: Je peux avoir une réponse plus explicite qu'un sourire mesquin et un « qui ne tente rien n'a rien » ?

J'ai continué à ranger ma valise sans lui répondre, et lui est resté assis sur mon lit sans jamais me quitter du regard.

amour ne commence pas toujours par A Où les histoires vivent. Découvrez maintenant