𝐚𝐧𝐝 𝐥𝐨𝐯𝐢𝐧𝐠 𝐲𝐨𝐮 𝐰𝐚𝐬 𝐞𝐚𝐬𝐲.

158 13 14
                                    

Cher Toya,

Je me rappelle de ce moment comme-ci c'était hier.

C'était un soir d'été frais, un 22 juin tout frais.

Le soleil descendait lentement au sein de la petite ville campagnarde dans laquelle j'habitais.

Les arbres se caressaient leurs feuilles à travers le doux vent frais de cette future nuit.

C'était surement la dernière nuit ou je dormais dans le calme,en pensant à toi sereinement.

Gravé dans ma mémoire aussi longtemps surement que le souvenir de la première cigarette que j'avais fumé en cachette de mon foyer familiale.

Au moment ou j'écris je dois avoir surement fait un nombre incalculable de brouillons de ces fichues et stupides choses qu'on appelle des "lettres".

Pourtant c'est ce qu'il m'était conseillé de la part de ma débile de therapiste.

Peut-être qu'en écrivant ce qui me chagrinait d'après ses soi-disants études scientifiques ridicules et débiles ,ce qui n'allait pas au plus profond de moi et tout mon ressenti envers la situation actuelle dans laquelle je me trouvais.

Et c'était bizarre de broyer la langue de Molière à travers ma bouche pour toi, moi qui était toujours d'un silence et d'un calme reservé et qui faisait de courtes sentences pour m'exprimer.

Mais il fallait que j'en parle, que j'arrete de fuir tout ça, que j'arrete de me refugier sous ce bouclier que je me suis créer.

Je t'ai encore trouvé près de ta fenêtre
en regardant par dehors, regardant les feuilles virevoltants au contact de l'air frais, doux et chaud, ainsi que tomber par terre au sein du dur contact de la terre.

Un contact auprès de la realité

Un déclic au loin de l'utopie devenue invisible.

Et c'était comme dans un rêve, j'aurais voulu que ca soit un rêve.

Wow, tu étais si parfait a travers cette angle, tu l'as toujours été a mes yeux, meme si je ne le disais pas, meme si je ne l'avouais pas et pourtant je te le jure : tu es un ange descendu de mes reves les plus fous et doux, sous cette terre sale ou je résidais moi. Ta belle chevelure bleue et grise resplendissait au soleil, et tes yeux gris légerement teintés de bleu si hypnotisants et ravissants me faisaient fondre en un instant comme une glace au contact des rayons chauds de la lumière.

Tu es si beau, si resplendissant.

Tu ne pouvais pas me parler car je n'étais surement pas encore arrivé vers le champ de tes pensées.

Et pourtant c'est toi qui m'a demandé de venir ce jour-là et qu'est-ce que je le regrette dés à présent.

Mais j'étais trop amoureux, tout me plaisait chez toi. Et je voulais faire des efforts pour toi comme toi tu en avais fait pour moi par le passé.

Puis tu me vis, et ton regard d'un coup n'était plus autant adouci que quand tu aperçevais le ciel et il s'assombrit d'un coup en un instant avant de laisser place à un long doute de ta part.

-𝐑𝐮𝐧𝐧𝐢𝐧𝐠 𝐀𝐰𝐚𝐲 [akitoya angst os]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant