Fatal Far

Chapitre 1

La chaleur est étouffante dans cette tente, le soleil de l'été frappant durement sur la toile verte et le capo du camion. Depuis quelques mois il dort ici, Alexandre et ses soirées commence à le fatiguer et la seule solution qu'il a trouver c'est de se reposer ici, dans sa tente poser sur le toit de leur Vito.

Personne ne sais vraiment pourquoi Gabriel à choisi un toit en taule pour poser son abris plutôt que le vaste jardin a l'herbe encore fraiche mais personne ne lui a jamais vraiment poser la question. Lui se satisfait de ce confort, si l'on peut appeler ça comme ça.

Lorsqu'il descend du véhicule il remarque une voiture coller juste a coter, une belle porche qu'il n'oserais pas même imaginer dans ses rêves. Il ne l'as pas entendu arriver cette nuit et pourtant, connaissant le bruit de son moteur, il aurait dû.

Il est plutôt rare qu'Alexandre accepte que les gens se gare dans leur cour, se n'est même jamais arriver jusqu'ici. Peut-être l'un de ses amis de la Fac... Dans tous les cas il espère sincèrement que la maison est vide, il déteste rentrer chez sois quand le monde y vie encore.

Soupirant d'hors et déjà il se décide a monter le petit escalier menant à la porte d'entrée. Il l'ouvre et découvre avec bonheur un silence presque complet. Pas de bruits est égal à bonne nouvelle.

Il traverse la cuisine puis le salon où Alexandre est endormis. Il ne porte qu'un slip doré et à bon nombres de dessins sur le corps, plus ou moins obsenes. Une capote usager à été délicatement posée sur son torse, chose qui n'est pas vraiment inhabituel si ce n'est quotidien.

Le blond ne comprends pas bien la passion de son colocataire pour de telles fêtes, après tout il est toujours obliger de ranger seul alors qu'il n'a jamais vraiment fini de décuver. Si il ne vomis pas pendant son ménage c'est souvent une mauvaise nouvelle pour lui, la soirée n'as pas été assez bien comme il le dit si bien.

Peut-être Gabriel l'aideras-t-il cette fois, si l'envie lui dit. Il n'aime pas forcement les tâches ménagères mais il a assez bon coeur pour accepter lorsque son ami le lui demande. Ou peut-être est-ce de la bêtise, certains n'hésiterais pas a le qualifier ainsi.

Il monte les escalier jusque la mezzanine où Damien est installer, comme tous les matins, un café dans une main et le journal dans l'autre. Il a beau avoir 20 ans il se comporte comme un grand-père, c'est ce qui désespère le plus Alexandre d'ailleurs. Gabriel n'a pas d'avis dessus, il n'a pas beaucoup d'avis dans tous les cas.

- Bien dormis ? Lance le blond, posant son journal sur la table basse devant lui.

Le jeune homme acquiesce en silence, s'installant sur le fauteuil de cuir trouer qu'il préfère.

- Je viens de lire dans le journal qu'un étudiant c'est flinguer dans un McDo, faut vraiment être tarer... T'imagine la pression de manger ton burger après, ça se trouve tu as du sang qui a gicler dessus et tu le sais pas.

Gabriel lève les épaules, c'est vrai que c'est pas très ragoûtant vue comme ça.

- Sinon la fête d'hier était cool, tu devrais essayer de passer rapidement un soir. Même une petite heure.

- Non.

- Que t'es rabat-joie mon pauvre Gabriel... Y avais un super strip-tease d'un pote d'Alexandre, tu as vraiment louper un truc. Comment tu vas faire pour tremper ton biscuit si tu bouge jamais de ta pauvre tente ? Tu vas finir par mouler la forme de ton corps sur le toit de notre camion.

Il soupire, Damien ne l'agace pas mais il parle trop. Il ne sais pas apprécier le silence. Et puis qui lui dit qu'il est intéresser à faire l'amour ? Il s'en tape royalement, ce n'est que de la fatigue de flirter et de s'occuper du bien-être de quelqu'un. Il a mieux à faire.

- Moi j'ai vue une belle femme hier, je crois qu'elle m'a vue aussi d'ailleurs. On a discuter toute la soirée c'était sympa.

À nouveau Gabriel acquiesce, il ne sais quoi répondre à cette information. Déçu de son silence Damien reprend son journal, sirotant son café fumant sans plus de détails sur les événements de la veille. Il fait bien, le jeune homme sais parfaitement qu'Alexandre se fera un plaisir de tous lui raconter précisément et il en déprime déjà.

***

Le sous-sol est comme neuf, plus une trace des folies de la veille mis à part le couple encore enlacer dans leur sommeil sur l'un des sofa. Gabriel est lessiver, comme presque toujours Alexandre lui a demander son aide et il a accepter. Un jour peut-être arriveras-t-il a se rendre compte de sa faiblesse d'esprit.

- Bien jouer à nous mon ami, une bière ?

Il acquiesce, s'installant sur la marche devant la barre de pole dance. Le brun reviens vers lui, un pinte en main et ils trinque à leur exploits.

- Putain le gars qui dansait la hier, il était incroyable.

- Damien m'a dit.

- Ouais, il t'as pas montrer. Sourie joyeusement son ami, posant son verre a coter de lui pour monter sur la scène circulaire.

La démonstration est disons, gênante. Gabriel à beau ne pas être déranger par grand chose ce qui se passe sous ses yeux n'est pas un moment très agréable. Il espère sincèrement que l'imitation est rater, sinon il reverrais le jugement de Damien sur ses goûts...

Devant lui Alexandre se frotte grossièrement sur la barre, secouant ses fesses presque absentes dans un twerk complètement rater. Il lèche abondament ses lèvres, son regard river sur Gabriel qui commence à ne plus savoir où se mettre. Il faut que ça s'arrête et vite.

Il se lève à son tour, montant les marches bancales quatre a quatre sans se retrouner. Alexandre à beau être son meilleur ami la maintenant il préfère encore écouter parler sans arrêt Damien.

- Attend Gabriel ! Reviens chéri je t'ai même pas fait le bouquet final ! Le rattrape le jeune homme dans le couloir.

- Pas besoin. Répond le blond, grimaçant pour la premiere fois depuis des mois.

- Ah oui effectivement ça t'as pas plus ma démonstration. Ris-t-il allègrement.

- Non.

- Ok beau blond ça va, on se fait un baby ?

- Si tu ne monte plus sur la barre.

- Promis. Ajoute Alexandre suivi d'un clin d'oeil amuser.

- Je peux venir ? Interviens Damien, tout juste descendu de la mezzanine.

- Avec plaisir !

Gabriel en image chapitre