Des formes irréelles Partie I

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C'était une nuit d'hiver de l'an 1791, il faisait froid et le vent était glacial. Pour me réchauffer je portais plusieurs couches de vêtements et un gros manteau, qui, même s'il me protégeait du vent, me réchauffer à peine.

Les souvenirs de l'événement qui s'est déroulée cette nuit-là, reste flou. Mais voici ce dont je me souviens.

On avait pris l'habitude avec des amis de se faire peur de plusieurs manières. L'été c'était souvent se raconter des histoires autour d'un bon feu en plein milieu d'une forêt où nous dormions la nuit. Parfois c'était visiter des lieux abandonnés chargé d'histoire pendant de longues soirées. Nous faisions souvent de pari stupide qui était sûrement le fait de notre jeunesse. J'avais a peine dix-neuf ans a ce moment-là.

Cette fois-ci, j'avais fait un pari avec eux, que j'avais évidemment perdu. Connaissant ma famille, mes comparses avaient décidé de me tester et voir si j'étais a la hauteur de la renommer qui lui étais donnée. Mon défi a été d'explorer en hôpital abandonné en plein milieu de la nuit, et je devais prouver que j'y étais bien allé. Cette preuve devait être de ramener un objet prit dans l'endroit le plus morbide du bâtiment. Pour nous, c'était bien sur la morgue.

De l'extérieur, l'hôpital sembler vraiment d'époque, vieilles pierres, fissures apparentes et portail rouillé promettant de d'offrir le tétanos, pas de doute, le lieu était bien abandonné. A quatre pattes en train de passer dans le trou d'un mur et traversant les ronces et les orties, j'arrivais devant une porte en bois pleine de faiblesse, j'entrai à l'intérieur sans difficulté. De toute évidence, c'était clairement l'hôpital le plus ancien que je découvrais ici. Je connaissais ce lieu de réputation, il avait servi durant l'épidémie de peste des centaines d'années auparavant et a ensuite fermé ces portes peu de temps après. La zone autour de l'édifice mais aussi a proximité a complètement était abandonné mais pas uniquement par les villageois qui habitait la région. La végétation toute entière a péri, les animaux sauvages étaient souvent retrouvés mort sans aucun signe de coups ou de quelconques provenance extérieur. Pour certaines personnes tout cela avait une seule cause : la sorcelleries et depuis personne n'est retourné dans ce lieu maudit.

L'endroit était vide, il y avait bien cette poupée qui m'accueillait dès le couloir pour essayer de me rassurer sur ces fissures bien inquiétantes et sur ces nombreuses barres toutes rouillées qui soutenez tant bien que mal les plafonds trop usés par le temps.

- il faut que je fasse vite, il fait déjà nuit j'ai pas envie de rester trop longtemps ici.

Me disais-je.

Je découvris en avançant des murs tapisser de marques et de symboles indéchiffrables, le sol jonché de crottes et de moisissure. Et j'avançais le long de ses couloirs qui s'obscurcissait petit à petit.

– Bon, je vais essayer de trouver la morgue.

Je connaissais bien mes amis. Je savais qu'il attendait quelque chose de marquant presque morbide et un objet pareil s'il devait ce trouver quelque part ce serait bien dans une morgue. Je les voyais déjà bien rire de moi s'imaginant en train de traverser un tel endroit.

Je marchais donc dans le calme et le froid de la nuit, passant à côté de nombreuses chambre d'hôpital décrépit et fatigué du temps et des années à prendre la poussière et à se détériorer. Plus je marchais et plus je voyais d'anciens lit et équipement médical usé par le temps passer.

Plus j'avançais et plus j'avais l'étrange impression que la lumière provenant de ma veille lampe huile faiblissait.

Je vis plus loin accrocher sur un mur ce qui semblait un vieux cadre. Cela semblait être d'anciens portraits de groupe des résidents de l'hôpital.

LE SOMBRE HÉRITAGE DE LA FAMILLE DEROSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant