𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐈𝐈: 𝐑𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐈𝐯𝐚𝐧𝐲

36 4 5
                                    

Accoudée au rebord de la fenêtre de sa chambre, la jeune Diamondra observait les enfants du quartier jouer en proie à un sentiment de liberté et de bien-être. Extériorisant les émotions qu'ils avaient contenues en criant, bougeant avec une telle énergie que la jeune fille en était presque impressionnée, et tout cela sous une météo torrentiel. Seulement couvert de leur imperméable au couleur criarde, contrastant vivement avec cette atmosphère terne, et aux accoutrements des adultes au teint grisâtre. Tout ce mélange, ne fit que raviver une flamme inédite au cœur de Diamondra, admirant l'insouciance que portait ces enfants. Ils n'étaient guère tourmentés par l'environnement et évènements chaotique qui se produisait autour d'eux. Ni préoccupés par une menace venant briser la fil rouge de leur existence. La mort. Elle ne l'avait pas croiser de près comme sa grand-mère, sa maladie ayant mit en branle la cloche annonçant la venue de la Faucheuse. Malgré sa vieillesse, elle possedait une vitalité sans égal, accompagnée d'une bonne humeur contagieuse, et d'une bontée presque iréelle à ses yeux. Mais, maintenant la voilà partit pour un voyage n'engageant aucun retour. Elle était partit au Ciel. Ou selon la théorie de Diamondra ; son âme vagabondait dans ce vaste univers afin de trouver une nouvelle envellope corporelle et de nouveau s'y plaire. Cette idée était similaire à celle de la réincarnation, mais à un détail près. Cette spéculation, était plus probable selon elle, plutôt qu'une étrange divinité régissant dans l'univers entier, créant des créatures aussi imparfaites. À moins que l'humanité n'ai créer l'idée d'un Dieu, une divinité à l'image même de la nature profonde humaine. Si celle-ci est foncièrement bonne ou mauvaise, alors cette déité aura pour objectif de déverser du bonheur ou du malheur sur cette planète. Comme cela, ils pourront savoir qui ou quoi est responsable des évènements de leur misérable existence. Quoiqu'il en soit, faire abstraction sur des sujets aussi nébuleux ne la mènerait à rien. Voilà à quoi se résumait la philosophie : des tonnes de questions sans réel réponse.

Diamondra se mit à alors à se remémorer le temps passer avec sa grand-mère, mais ce n'était que des minuscules fragments brumeux. L'amnésie infantile s'étant sûrement charger de lui faire oublier ces premiers instants à ses côtés, tout comme sa mémoire ayant sans scrupule, effacé l'image qu'elle avait de son père. Au final, il ne restait que des miettes sans grande importance, alimenter de courts et récents moments de joie. Son cœur était remplie d'une déception amère et d'un chagrin destructeur. Depuis son déménagement à Chicago, les choses étaient devenus différentes, elle ne s'était guère acclimatée à être dans une aussi grande ville. Habituée à sa campagne, à sa maison non loin d'une immense forêt auquel elle s'était habituée de s'y réfugier. Toute cette industrialisation l'effrayait presque, avec leurs usines crachants de la fumée noir, rendant les nuages d'un blanc pure, maculé, et l'air étouffante. Puis, il y avait toujours des gens se hâtant, ne la remarquant jamais, sois parce qu'elle ne mesurait que trois pommes, ou qu'ils étaient beaucoup trop préoccupés.

Mais il n'y avait pas que du négatif, Diamondra était parvenue à se faire acceptée et aimée par ses camarades et professeurs. En adoptant une attitude positive, en harmonie avec les normes socials qu'elle trouvait auparavant absurde. Elle avait immédiatement compris que le mystère qu'elle engendrait inspirait la peur et la curiosité chez autrui, les poussants ainsi à s'en prendre à elle. Alors, celle-ci se mit à se revêtir d'un charisme enivrant et d'une aura bienveillante et comme elle avait escomptée ; cela avait fonctionné. Les gens étaient tombés sous le charme de ce personnage faussement amicale et aimable à son prochain. Tenir cette facette était fatiguant certes, mais elle en tirait certains avantages. Sa grand-mère l'aurait sans doute félicitée de s'être intégrée avec autant de brio, la vielle femme se peinant que sa petite-fille soit aussi solitaire. À cette pensée, chaque éclat dédier en la mémoire de sa grand-mère lui revint en pleine face, et elle sentit son fantôme l'enlacer. Sûrement le fruit de mon imagination. Tandis que son cœur se brisait en morceau, et tomber en miette face à toute cette situation. Pourtant ses yeux n'étaient pas sur le point larmoyer.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jul 20, 2023 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

𝐓𝐇𝐄 𝐓𝐖𝐈𝐍 𝐒𝐓𝐀𝐑𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant