Last Lovers- Jortini

∞One∞

|| Point de vue Jorge ||

Ce soir, je rencontre la femme qui va partager la vie de mon père. Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve que quelque chose cloche dans le fait que mon père se remarie tout de suite. Ma mère est morte trois jours avant mon 18° anniversaire qui a eu lieu il y a à peine une semaine, je n'ose pas dire cette impression que j'ai à mon père car il trouverait ça bizarre.

Tout ce que je sais d'elle c'est qu'elle est la femme de ménage de mon père, je ne l'ai jamais vu, puisque je vis dans mon propre studio.

J'étais devant la porte, je souffla un bon coup puis me décidais à sonner. Maria, la cuisinière m'ouvrit, après un "câlin" elle m'a emmené dans le salon, mon père était sur son canapé, un verre de wisky à la main.

- Mon fils! Comment vas-tu? me dit-il en se levant

- Bof ça peut aller et toi?

- Je suis impatient que tu rencontre Martina!

Il avait un large sourire, on dirait que ma mère n'était là que pour lui faire un enfant, je ne sais pas comment d'écrire ça, c'est la première fois que ça m'arrive. J'entendis ensuite des pas dans l'escalier, soudain la plus belle jeune fille que je n'ai jamais vu apparut, j'écarquillais les yeux alors que je sentais mon coeur battre à trois mille à l'heure. Mais qu'est-ce qu'il m'arrive?

- Tiens Martina! Je te présente Jorge, mon fils, Jorge voici Martina ta belle-mère! s'exclama mon père

J'étais un peu déçu, vraiment je ne savais pas pourquoi, je suis peut être malade, demain j'irai chez me médecin. Revenons à ma "belle-mère". Elle était châtain, les yeux noisettes, de taille moyenne, mince et le charisme d'une déesse.

- Je...enchanté, Jorge...me dit-elle timidement

- De même

Je ne pouvais plus la quitté des yeux, elle me fixait elle aussi, puis nous allions à table. Pour moi le repas était bizarre, je ne pouvais pas m'empêcher de la regarder, elle me regardait elle aussi. Je ne sais pas ce que ça peut être, je n'ai jamais connu ce sentiment!

Après le repas, Martina me raccompagna à la porte puisque mon père était trop fatigué pour ça.

- Merci de m'avoir raccompagner mais je connais le chemin jusqu'à la porte

- T'es pas comme ton père lâcha-t-elle d'un coup Tu sais qu'on a effacé des chose du passé qui sont toujours présentes, ça se lit dans tes yeux, tu n'est pas naïf...

- Je ne vois pas de quoi tu parle.

- Menteur

Elle se rapprocha de moi, de plus en plus, son souffle se mélangeait au mien, mon coeur s'accéléré.

- Tu vas me dire que tu ne sens rien dans ton pantalon? Que ton coeur ne va pas transpercer ta poitrine?Que tu n'as pas une soudaine envie de t'échapper a cause des conséquence? Tout cela c'est l'attirance et la peur.

Mais de quoi me parlait-elle? c'est quoi l'attirance? On ne peut pas être attiré par une personne, mais plutôt par un bien matériel. Et la peur? qu'est-ce que cela signifie?

- Qu'est-ce que c'est la peur et l'attirance?

- Tu le seras bientôt...

Puis elle rentra dans la maison alors que moi je marchais jusqu'à mon appartement, cette fille est peut-être folle après tout, mon père va sans doute épouser une malade mental.

Le lendemain

Je me réveillais toujours un peu secoué par les propos de Martina, et pendant la nuit j'ai eu des images, des scènes, oui dans mon sommeil! Ça semble impossible mais c'est vrai, dans mon rêve je faisais l'amour avec Martina, mais ce n'est pas comme on me l'a toujours décrie c'était...je ne sais pas comment le décrire. Je devais aller chez mon père chercher des informations dans sa bibliothèque, cet endroit est une mine d'or et étant étudiant il y a tout ce qui faut quand je butte. Je sonnai à la porte et c'est Martina qui m'ouvrit.

- Tiens salut Jorge, que puis-je pour toi?

- Euh...Je viens pour consulter quelques livres dans la bibliothèque de mon père.

- Tiens ça tombe bien j'ai quelque chose à te montrer dans cette pièce, puis ton père ne sera pas là de toute la journée.

Nous descendions l'escalier pour arrivé en dans la fameuse bibliothèque. Elle me guida à travers les rayons de livre jusqu'aux tables et aux chaises. Elle posa un livre sur la table et m'invita à m'asseoir. Martina ouvrit le livre à la page où il y avait un marque page et me donna le livre.

- C'est quoi comme livre?

- Un dictionnaire d'avant l'épidémie, sans doute le seule restant. Lis la définition que j'ai surlignée.

Attirance: 1. Attirance sexuelle ou avoir envie d'être avec une personne ou envie d'avoir du rapport sexuel

Peur: sentiment d'inquiétude

Je n'arrivais pas à y croire, tout ce qu'elle disait était vrai, ce sont des choses dont on ne nous a jamais parlé!

- Attend on ne nous les cache pas forcément, sans doute que les gens ne connaissent pas ça.

- Non, la base de cette cité est faite comme ça, car notre défaut serai notre humanité.

- Oui mais l'attirance c'est pareil que trouver belle une personne qui est la raison pour laquelle on m'a choisie.

- Non pas du tout, attirance c'est avoir envie alors que trouver belle une personne c'est juste un jugement. Avant les gens se mariaient car ils étaient amoureux, ils avaient besoin l'un de l'autre et ne voulait jamais se quitter ils s'aimaient.

- Pour moi tout ça et confus.

- Pense que je suis belle. Tu n'as pas envie de me sauter dessus?

- Non

- Ais envie de me faire l'amour. Tu as envie de me sauter dessus?

- Tu veux que je sois honnête? C'est vrai que l'envie de faire l'amour est plus forte....

Je me levai de ma chaise, elle se mit devant moi, elle était vraiment proche de moi. Et je n'avais pas eu le temps d'apaiser cette envie de lui faire l'amour, j'avais envie de le faire là maintenant sur cette table. Je la plaque contre l'étagère et l'embrassa comme dans ce que j'ai vu dans mon sommeil, je la soulevai tout en lui arrachant ses vêtements, je la posai sur la table et une fois que aucun bout de tissus ne nous séparaient, je la pénétrai doucement puis j'accélérai peu à peu en continuant à l'embrasser. Elle enfonça ma tête dans le creux de son cou et sous une pression énorme j'y déposai quelques baisers.

Après ça nous étions allongés à même le sol, recouvert de quelques bouts de tissus. On ne disait rien et je réfléchissais aux dernières 24h, où j'avais fait n'importe quoi, où j'avais appris et expérimenté.