19. La finale

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PDV T/p

Je me réveille doucement, et remarque que le soleil n'est pas complétement levé. Il fait encore sombre et le ciel a de jolies couleurs. Je m'assois et tourne la tête pour apercevoir un Antoine réveillé, depuis un moment on dirait, qui a bien meilleure mine qu'hier soir.

"Comment tu te sens, mon 'Toine ?" Je lui demande.

"Bah écoutes, ça va pas trop mal. J'ai un peu mal au crâne, et j'ai toujours cette sensation de ne pas être complétement dans mon état normal. Mais c'est beaucoup moins intense qu'hier." M'explique-t'il.

Je caresse sa joue et remarque qu'il n'est plus très chaud. Pour être complétement rassuré, je vais chercher le pistolet à température et le pointe sur le front d'Antoine. Il lève les bras.

"J'suis innocent, j'ai rien fait, je te le jure !" Rigole-t'il.

"J'ai même pas besoin d'appuyer pour savoir que tu n'as plus de fièvre !" Je constate. 

J'appuie tout de même sur le bouton et l'écran m'affiche un beau 37,8 °C.

"Effectivement, tu as beaucoup moins de fièvres. Mais évite de prendre la confiance, faut pas que ça remonte !" Je le préviens.

On se lève, tous les deux, nous apprêtant à prendre notre petit-déjeuner.

"Je pense que tu devrais éviter. On sait jamais si tu es toujours contagieux ou non. Je te ramène ton petit-déjeuner, si tu veux." Je l'arrête.

"Ouais, t'as raison. Mais nan, t'embêtes pas ! C'est pas grave, un petit-déjeuner de moins, c'est rien." 

Je fais mine d'acquiescer et descends au self. Je m'approche de Benjamin et lui dit simplement.

"Antoine va beaucoup mieux !"

"Ho sérieux ?"

"Ouais !"

Je prends deux plateaux et mets le même petit-déjeuner dans chacun. Puis je remonte et reviens difficilement auprès d'Antoine.

"Je t'ai dis qu'il fallait pas !" 

"Mais si, il faut toujours !" 

Nous déjeunons ensemble, tout-en nous taquinant.

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Je suis devant les portes des vestiaires des garçons comme à mon habitude. Sauf que là, c'était leur dernier entrainement de la coupe du monde. J'y ai un peu participé, mais c'était surtout pour être avec Antoine et m'assurer qu'il était toujours bien. D'ailleurs, le voilà, tout souriant et tout propre, comme d'habitude, comme si de rien n'était.

"Hé T/p ! Je vais parfaitement bien ! J'suis trop content, je vais pouvoir faire le match !" Se réjouit-il.

Je suis contente pour lui mais ça m'inquiète quand même un peu, j'ai peur que ce soir ou demain, il aille de nouveau mal. Mais bon, pour l'instant, mieux faut se réjouir du moment présent.

"C'est un miracle Antoine, sache-le !" Je lui fais savoir.

"Je sais, je sais. Mais j'ai quand même évité de toucher les autres, on sait jamais... Et j'espère surtout que j'te l'ai pas refilé. Juste avant de partir, ça serait con." S'effraie-t'il.

"Ho t'inquiète pas pour ça !"

Nous entrons dans le bus et retournons à l'hôtel.

Une streameuse et un footballeur-Antoine Griezmann x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant