3| II est taré lui ou quoi ?

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Cléophée

Neuf heures du matin

Après être rentrée chez moi, avec le parapluie de se dénommer Owen. J'ai directement enregistré son numéro dans mes contacts, je l'ai nommée Monsieur le Husky. Mais je ne lui est envoyée aucun message. C'est troublant pourquoi m'a-t-il donné son parapluie ?

Il a dû avoir pitié de moi.

-Putain. Chuchote, ai-je en secouant la tête.

Je suis actuellement en train de marcher vers le restaurant. Mais cette fois si j'ai pris un parapluie par précaution. Son parapluie. Il ne fait pas très beau, mais il ne pleut pas. Je préfère garder le parapluie près de moi.

Hier, j'ai eu tellement peur que quelqu'un me voit, avec mes cheveux naturels.

Flash-back :

Seize ans

Je me fais bousculer, tandis que j'essaye de marcher pour atteindre ma salle de cours.

Deux mains agrippèrent mes épaules, en me planquant contre le mur brusquement.
Je relève les yeux vers la personne qui a fait ça, c'est là que je vois mon bourreau.

Oh non...

-Sérieux Cléophée ? Déjà que tu n'es pas très jolie à la base. Mais tes cheveux en pire tout, tu sais ?

Oui je sais...

-Laisse-moi tranquille, Aaron. Murmure, ai-je en essayant de partir.

Lorsqu'il me voit me détacher du mur, il me rattrapa par les épaules. Pour que je ne puisse pas partir.

-Où essayes-tu d'aller là ? Dit-il en ricanant.

-Sors je vais arriver en retard.

-Oh, ma pauvre petite Cléophée. Tu vas arriver en retard en cours. Qu'est-ce qui a ? Ta maman chérie, elle va te gronder.

Elle va faire pire que ça croit moi.

-Dégage maintenant ! Ça suffit ! M'énerve ai-je au bout des nerfs.

Je n'ai pas la force de disputer, j'en ai marre.

-Ohhhhh, tu sors tes griffes ? S'exclame-t-il en rigolant.

Je ne sais pas comment. Je ne sais que j'avais autant de courage. Mais sans même m'en rendre compte ma main droite percuta la joue d'Aaron. Il semble aussi surpris que moi. Il me dévisage pendant quelques instants, je saisis l'opportunité qu'il soit choqué de mon acte, pour que je puisse me défaire de son emprise. Lorsque cela est fait, je me mets à trottiner vers ma classe.

Lorsque j'arrive dans ma classe. Je rentre, fixant le parterre. Je vais pour m'asseoir à ma table au fond de la classe. Lorsque je fus assise, j'attrape mon visage entre mes mains.

Pourquoi j'ai fait ça ?

Il va me faire la misère.

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