-Chapitre 5-

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La voiture se gara sur un parking désert, des dechets en plastique dansaient au grès du vent sur le béton gris ténébreux.
J'entendais que le sifflement du vent qui soufflait à mes oreilles.

- Cet endroit n'est pas rassurant...dit Enid tremblante.

Moi aussi je n'étais pas rassuré (e).
Soudain, un bruit sourd nous perça les tympans, Enid se colla immédiatement au bras du Mercredi, mon coeur se serra bizarrement.

- On est arrivé ? Interrogea Xavier.
- Oui c'est ici qu'habite la famille de Jones ! Affirma Mercredi en retirant Enid de son bras.

On s'avança vers une petite maison dans un coin d'une rue, elle était grise et les volets étaient en piteux état. Elle était abandonnée.

- Cette maison a été abandonnée depuis longtemps ! Dis-je.

Xavier sortit de sa poche droite une lampe torche et l'alluma.

- T'es sûr de ton plan, Mercredi ? Dit-il pas serein.

Elle ne répondit pas et rentra de force dans la maison, je la suivai.

- Oh moins tu as ta réponse ! Dit Enid en haussant les épaules.
- Mouais...

On rentra dans la maison.
Des toiles d'araignée nous caressaient le visage, les meubles était recouvert d'un couche de poussière. Certains coins des murs avait des petites araignées inoffensif mais dégoûtante pour moi qui avait horreur des araignées et je poussa un cri effroyable lorsque je vis l'une d'elle sur mon épaule gauche.

- Tais toi ! Me dit Mercredi d'un ton ferme.
- Oh ça va ! Dis-je J'ai peur des araignées !
- Chochotte !

Je partit explorer une autre pièce de la maison et j'entendis tout à coup un bruit venant d'en haut, un bruit de pas.

- Xavier ? Enid ? C'est vous ? Interrogeai-je.

Personne ne me répondit.
Je me décidai alors d'aller en haut en prenant mon courage à deux mains. En parlant de mains, la chose apparu en face de moi et dit des signes avec ses doigts que je ne comprenais pas. Je n'avais jamais appris la langue des signes. La chose avait l'air affolé.

- Que ce passe t'il ? Dis-je.

Elle me fit signe de la suivre. J'exécutai.
Elle m'emmena dans, ce qui devait être, la cuisine. La chose s'affola et piqua comme une crise de panique.

- Mais Qu'est ce qu'il y a ? Il n'y a rien ici !

La main grimpa sur moi et me fit des signes incompréhensible pour moi. La pièce était vide, il n'y avait rien de suspect.
Mais ? Une question me parcourut l'esprit.

- Où est Mercredi ?

La main fit un signe de je ne sais pas.
Je m'empressai de monter les escaliers qui menait là où il y avait Enid et Xavier. Je cherchai partout mais rien, aucune trace de Xavier, Enid ou Mercredi, il n'y avait que moi et la chose dans cette affreuse maison.
Ils étaient partis où ? M'auraient-ils abandonné ?

Puis j'entendis tout à coup les mêmes bruits de pas que la dernière fois mais cette fois-ci en bas.
Je descendis prudemment, la chose se cacha dans mon pull, apeuré. Ma lampe torche s'éteigna tout à coup et le bruit d'un verre se brisa par terre, je sursautai. Je n'étais pas sereine du tout, j'avais peur et je ne pouvais pas m'empêcher de m'en faire pour mes nouveaux amis qui avaient disparu subitement.

J'étais dans un noir total, il n'y avait que la lumière de la lune qui reflétait sur des objets métalliques.

Je courus a grande vitesse en heurtant des meubles, je courus, courus et courus jusqu'à arrivé à la porte de sortie.
Lorsque j'ouvris la porte un coup me heurta la tête, je restais paralysé (e), je mis ma main dans mes cheveux et je découvris du sang, je voulais me tourner pour voir qui m'avait frappé a la tête mais je m'évanouis aussitôt.


Je ne savais pas combien de temps j'étais resté inerte dans cette maison et je ne savais pas qui m'avait fait ça.

- T/p ! Chuchota une voix familière.

J'ouvris les yeux et une lumière forte m'aveugla.

- T/p ! Continua la voix.

Je m'habituai à la lumière et je vis une fille aux cheveux noirs et un visage si ténébreux et si beau mais en même temps inquiet. Je mis du temps à me réveiller et à comprendre que cette fille à côté de moi n'était autre qu'elle, Mercredi.

- Ah bah enfin ! Chuchota Mercredi.
- Je suis où ? Et Qu'est ce que tu fais là ? Interrogeai-je.

Je regardai autour de moi. J'étais dans une chambre inconnue, j'étais entoure d'un draps blanc.

- Je suis o...

Mercredi posa sa main sur ma bouche afin de me faire taire, des bruits de pas se faisait entendre de l'autre côté de la porte.

- Il faut qu'on parte d'ici et vite ! Dit-elle.
- Mais on est où ?
- Je sais pas mais je pense pas qu'on soit en sécurité ici !
- Ça se trouve on est juste à l'hôpital !
- Non je...

Je lui coupa la parole pour la première fois, ceci me procura de la fierté pendant un instant.

- J'ai été frappé à la tête donc on est sûrement à l'hôpital ! Pas besoin de t'inquièter ! Dis-je d'une voix douce pour la rassurer.

Elle croisa les bras en s'approchant de moi.

- Tu crois que ces chaînes servent à te soigner ? Chuchota-t-elle en pointant du doigt des grosses chaînes métalliques.
- C'est quoi ça ?! Dis-je surprise.
- Ton père !
- Ah très drôle !

Un sourire s'échappa de nos deux visages, mais Mercredi se referma de suite.

- J'ai réussi à te libérer de ces chaînes lors maintenant on doit chercher les autres, puis on part !

Je fis oui de la tête et on sortit de la chambre à pas de souris.
Je regardai Mercredi en souriant et mon regard se croisa avec le sien.

- Quoi ? Dit elle.
- Merci...merci de ne pas m'avoir laissé(e) ici...dis-je rougissant.






À suivre...











𝑳𝒂 𝑵𝒐𝒊𝒓𝒄𝒆𝒖𝒓 𝒅'𝒖𝒏 𝑪𝒐𝒆𝒖𝒓  [ Mercredi x Reader ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant