Libre...

Chapitre 2

CHAPITRE 2

Eda

- Hein... Mais lâche-moi! Ashe...

- Non, tu viens avec moi. Dit-il d'une simplicité.

Il se penche, passe son bras sous de mes genoux et me rend sur son épaule comme si j'étais un sac à patate. Je crie, lui donne des coups de pieds et frappe son dos mais il ne me lâche pas.

- Ashe, pose-moi tous de suite ! criai-je tous en continuant à lui donner des coups de poing et des coups de pieds.

Au lieu de me reposer, il avance dans un couloir sombre et abandonné y ouvre une porte au hazard, entre et me lâche par terre. Il recule de quelques pas et me tend la main, je la prend et il m'aide à me mettre sur mes deux jambes. Je me frotte les fesses et avance d'un pas décidé vers lui. Il recule jusqu'à ce que son dos coing contre le mur derrière lui..

- Pourquoi tu m'enlève comme un sac à patate ?! criai-je en colère.

- Parce que je voulais te parler en privé. Me dit-il.

- Pourquoi ? dit-je encore en colère.

- Tu ne te souviens donc pas, à ce que je vois...

- Me souvenir de quoi ? demandai-je méfiante.

- On se connait déjà, on était dans la même classe en primaire. Voyant que je ne me souviens pas il continue :

- Celui qui te lançait la balle dans la tête et qui riais quand tu tombais, c'est moi.

- C'était toi.... Le gamin qui me poussais à bout en primaire ?! Je me souviens bien de toi, oui..

Il se frotte les mains visiblement mal à l'aise avec un sourir en coin.

- Oui, c'était moi... Depuis j'ai bien changé, je ne lance plus de balle dans la figure des gens. Se défend-il.

Je ris aux éclat fasse à sa défense pourrie. Je ris à en avoir les larmes aux yeux et mal aux ventre tellement il me fait rire... Et face à ça tête, je ne peux que rire.

- Ca va tu te marre bien ? Moi demande-t-il.

Quand je parviens enfin à calmer ma respiration, je lui répond :

- Oui... Essouflée d'avoir ris.

Les mains dans les poche, il me regarde reprendre mon souffle.

Une fois mon souffle repris je m'assois sur une chaise près de moi, le regarde dans les yeux et lui demande :

- Pourquoi tu es ici, dans ce lycée ?

- Parce que mon oncle est mon tuteur légale.

- Ok. Euh... je peux partir maintenant ? Parce que je dois aller en cours, si tu me le permets. Dis-je tous en me levant.

- Oui, bien-sûr...

Sans plus un mot, je me dirige vers la porte et au moment d'ouvrir la porte je suis interrompue par sa voix, juste derrière moi.

- Un déjeuner ? me demande-t-il

Je me retourne, face à un Ashe différent de celui de tous à l'heure, il a l'air plus timide, plus calme que tout à l'heure.

- Non, je n'ai pas le temps. Il n'a pas le temps de dire quoi que ce soit que je suis déjà dans le couloir.

Quand j'arrive au cours suivant, je m'installe à côté d'Audrey qui a un sourire au lèvre. Une fois installer, je sors mon cours de philo, je me tourne vers Audrey qui sourie toujours.

- Tu savais que Ashe est revenu ?

- Oui, il a beaucoup changer depuis, non ? moi demande-t-elle.

- Depuis la primaire, tu veux dire ? Oui, il a grandi.

Audrey ris face à ma logique et sort son cours. Quand je sens qu'on me regarde, je regarde derrière moi et vois Ashe qui se retiens de rire derrière sa main face à nous.

- T'es encore là, toi ?

- Oui. Et figure-toi qu'on va souvent se voir. Vu que je suis aussi en gynécologie.

- Non, c'est hors de question. Dis-je hors de moi. Tu vas changer de programme. Lui dis-je.

- Non, je ne ferai jamais ça. Tu vas devoir faire avec moi...

Je me retourne vers Audrey qui ris à gorge déployer, je lui tape le bras pour qu'elle arrête. Elle rigole encore plus fort et toute le classe se tourne vers nous.

- Arrête de rire !! C'est pas drôle !

- Oh que si, croit-moi... me dit-elle en reprenant difficilement son sérieux.

C'est à ce moment-là que la prof de philo entre un tas de feuille dans les mains. Elle écrit son nom au tableau et nous donne une feuille chacun. Elle nous parle des accouchements, nous dis tous ce que l'ont doit savoir pour son cours. Ensuite viens le cours de français puis vient la pose déjeuner.

Avec Audrey, on va s'assoir à une table et nous sommes rejoints pas Kiran, notre ami en commun. Nous commençons à mangé. Quand vient le sujet Ashe.

- Non, je n'irai pas m'excusée, je n'ai rien fait de mal.

- Eda... Le pauvre, il n'a même pas pu s'expliquer. Me dit Kiran.

Il a à peine dit ceci que Ashe apparait prêt de notre table et nous observe...

- A quand on parle du loup... dit Audrey.

- Allez, invite-le à notre table. Dit Audrey.

Je jette un coup d'œil à Ashe puis me tourne vers Audrey et Kiran qui me regarde avec leurs yeux de chien battus. Je soupir en les voyant, me lève et fais signe à Ashe et en me voyant, il vient dans notre direction. Il sourit quand il est prêt de moi, il me détaille quelques secondes, se penche à mon oreille, son souffle me chatouille l'oreille :

- Tu vois, je savais que tu allais changer d'avis... murmure-t-il d'une voix rauque à mon oreille. Il me frôle la main, il recule lentement et me fais un clin d'œil puis se tourne vers mes amis et s'assois pendant que moi, je reste là, bouche bée de ce qui vient de se passer.

- Tu viens chez moi après les cours ? Je propose Kiran.

- Non, je dois récupérer Kira à l'école, puis j'ai des devoirs pour demain, mais peut-être demain ? lui dis-je.

- Si tu veux je peux là grader ? Je propose Audrey.

- Non, de toute façons, je lui ai promis de me rattraper, pour ce qui c'est passé ce matin. Déclinais-je sa proposition.

Je range mes affaires et vais dans le couloir prend mon téléphone au fond de mon sac et vais voir si j'ai reçu un message de Kira. Comme il n'y en à pas, je pars en direction des toilette et me retrouve devant l'évier, souffle un coup, ouvre le robinet et me mets de l'eau sur le visage. Quand je sors des toilettes, je tombe nez à nez avec Kiran. Il me regarde intensément, vois que ça ne vas pas, s'avance vers moi, me fais un câlin que je lui rend.

- Tu sais que je suis là pour toi et Kira, toujours ? me dis-t-il d'une voix douce en m'embrassant le front.

- Oui, je sais, merci. Lui dis-je en me décollant de lui.

- Allez viens. Dit-il en me prenant par la main.

Nous rejoignons Audrey et Ashe qui sont en pleine conversation. Nous nous asseyons face à face, il me souris, il me connaît trop bien.