Souvenir

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      Le temps passe sans que je ne m'en rende compte, les rideaux de la pièce où je suis sont fermés; empêchant la lumière du soleil de m'atteindre ; c'est mieux ainsi cette lumière me brûle la peau ; mais c'est dommage , elle ne peut pas m'accorder le salut éternel qu'est la mort. Pourquoi.
            
        La pièce où je suis peut encore être qualifié de chambre. Elle est propre, bien rangé. Il y'a un lit , une penderie, un espace de travail constitué d'une table et d'une chaise de bureau. Il y'a aussi quelques décoration ; des autocollants d'animé, des tableaux et quelques photos de paysages.
     
        Bien qu'il réside dans cette pièce une atmosphère qui nous invite juste à sourire et à aimé la vie moi je suis dans cette pièce comme une étrangère .
    
       Cette chambre est censé être la mienne et pourtant je suis là dans un coin de la pièce les pieds remonter jusqu'à ma poitrine et la tête posée sur mes genoux. Le regard vide .

     Je veux mourir

      J'entends fréquemment une voix de femme . Je n'ai jamais eu le moindre intérêt ni pour son visage ni pour son nom. Qui est ce ? Elle dépose toujours un plateau de nourriture et me salut mais je ne lui répond pas .

   Ce n'est pas maman.

    Je ne l'ai jamais adresser un regard . Mais sa voix est douce tel un ange suis déjà au paradis . Non je ne mérite pas d'aller au paradis. Je mérite de souffrir.
   Cette voix me demande à chaque fois de m'installer sur le lit mais je ne réponds jamais. J'aime bien le sol il est froid et me rappelle la solitude et la souffrance les seuls émotions que je ressens en se moment.

      La nourriture qui m'est destiné je ne l'est jamais goûté pourtant elle a l'air bonne. Je suis devenu l'ombre de moi même.

     Pourquoi je suis là.

      J'entendais rarement une voix masculine. Elle était joviale.  Mais comme pour la voix féminine je ne m'y intéressait pas à quoi ça me sert. Une fois j'ai entendu la voix féminine se plaindre qu'elle ne retrouve pas un couteau de table . Ah ce couteau je l'ai pris pour me procurer une sensation de bonheur.

     La douleur c'est quoi ?

    De temps à autre je prends un bain. La sensation que procure l'eau sur ma peau est inouï. C'est agréable. Mais à chaque que cette pensée traverse mon esprit je me maudit.

    Je ne mérite pas d'être heureuse.

  Je ne me souviens plus. Sa fait combien de temps que je suis ici. Les jours et les nuits se succèdent sans que je ne daigne les comptées.

   Il me manque énormément.

    Un jour ces personnes ce sont assise en face de moi. Un homme et une femme d'âge mûr.
   Je ne les ai jamais adresser un regard et même aujourd'hui c'est le cas. 

Ce jour là l'homme me tendit un livre. Pourquoi il fait ça ? Puis il c'est mis à parler. Est ce qu'il s'adresse à moi?

  

     - Lili : le dîner est servi Kelly.

   Cette voix me sorti immédiatement de mes pensées . J'ai super faim. Je suis descendu de  ma chambre pour me diriger vers la salle à manger où m'attendais déjà mon père et ma mère.

      Mon père Nathan . Avec son teint bronzé,sa grande taille, ses cheveux qui lui tombe au cou et sa carrure imposante ; arpentait la quarantaine ,il a vraiment tout pour plaire. C'était lui qui m'avait tendu ce livre et c'était un livre à l'eau de rose. C'est ce jour là qu'il m'ont extirper petit à petit du gouffre dans lequel j'étais tombée.

      - Lili : tu ne viens pas t'asseoir kei. Tu as l'air ailleurs. Quelque chose te tracasse.
   

       Je me suis installée à la table à manger.

       - Kelly : non rien je me rappelais juste du livre foireux que tu m'avais donné papa.
     - Nathan : se n'était pas un livre foireux.
    - Kelly : un livre à l'eau de rose sérieux.
   - Nathan : c'était le livre que ta mère m'avait offert et j'ai trouvé bon de le garder.
   - Lili : contrairement à toi je ne m'attarde plus à la lecture de ce type de livres.

       Elle nous servait tout en discutant. Puis elle s'est assis et on a chacun commencé à déguster notre plat.

      - Nathan : je ne vois pas où est le mal. Je lis ce que je veux.

        Ils se connaissent depuis le lycée et apparemment c'est dans ce livre que maman avait glissé sa lettre d'amour. C'est pour cela qu'il garde toujours se livre. Pour lui c'est symbolique.
     Le jour où il m'avait donné se livre il avait commencé à me raconter leur histoire. Je ne disait rien mais sa m'intéressait énormément de savoir les épreuves qu'il on traverser avant d'être ensemble aujourd'hui.
     Ce jour là c'est la première fois que je les ai adressée la parole.

    - Nathan : soit contente c'est  grâce à se livre et à notre histoire qu'elle nous a adressé pour la première fois la parole.
     - Lili : oui je me souviens vu qu'elle ne répondait pas et restait silencieuse tu as conclut qu'on était entrain de l'embêter mais elle nous a demandé la suite de l'histoire.
    - Kelly : faite comme si je n'existe pas.
   - Lili : ne le prend pas mal chéri pour nous ce moment a signifié beaucoup .

       Pdv de Lili

  La voire souriante et ouverte au autre me ravit énormément. Sa nous valu du temps pour arriver à la retrouver. A retrouvé une partie de la vraie elle. Même si j'aurais du y passer la vie, je l'aurai fait.

     Je sors de mes pensées à cause d'une discute qui c'est déclencher.

     - Kelly : maman dit à papa de me remettre mon morceaux de viande.
    - Nathan : de quel morceau de viande tu parles.
    - Kelly : ne fait pas l'innocent. Je parle du morceau que tu es entrain de manger.

      Cela me fait toujours sourire.

Maman

    J'ai longtemps voulu qu'elle m'appelle ainsi. Lorsque j'ai remarqué qu'elle s'attaquait à son corps mon cœur c'est serrer. Le processus à pris du temps. Sa nous a pris du temps mais tout va bien désormais .

     - Lili : laisse tomber chéri. Donne moi ton assiette je t'ajoute deux morceaux de plus.
   - Kelly : merci maman t'es la meilleure.

    Elle tira la langue à son père avant de me rendre son assiette.

     - Nathan : mais c'est pas juste.
     - Kelly : parle pour toi.

   Je lui est resservir puis je me suis rassise pour terminer mon assiette .

     - Lili : dit moi kei tu m'avais parler d'un de tes amour d'enfance Nagisa c'est ça.

       Elle rougit légèrement.

   - Kelly : oui je sais. C'est du passé maintenant. De toute façon je ne lui adresse plus la parole.
   - Nathan : t'es dans la même classe que lui?
   - Kelly : oui.
   - Lili : tu l'aimes toujours.
    - Kelly : non je le hais.

  Elle dit cela en rougissant légèrement.

     - Lili : on pourrait croire le contraire en te regardant de près.
   - Kelly : dois je te rappeller que c'est en partie à cause de lui que j'ai sombrer.
   - Nathan : on le sait très bien mais il faut essayer de tourner la page.

     Elle se leva d'un coup et annonça qu'elle n'a plus faim.

     Elle reste sensible sur certains sujets. C'est normal au fond elle souffre encore.

    

Perdu dans tes yeux d' assassinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant