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august4, 2022 9h09 monaco
macy court tranquillement à travers la principauté, comme tous les matins depuis son adolescence maintenant. elle a toujours aimé le sport, sans raison particulière, elle en a surtout pratiqué de nombreux, comme le volley-ball, le handball, l'athlétisme ou encore du tennis. mais son préféré est le fitness, le seul sport où elle peut s'échapper du monde qui l'entoure. courir est un peu comme un échappatoire pour elle, comme la musique et la lecture. elle ne peut pas vivre sans ces trois passe-temps.
le soleil tappe beaucoup à cette heure, pourtant il est encore tôt, mais cela ne dérange pas Macy. malgré la transpiration et la chaleur rien ne l'arrête. son casque sur ses oreilles, ses musiques préférées passent en boucle. à vrai dire, elle ne fait pas vraiment attention de ce qu'elle écoute, tant qu'elle a de la musique pour combler ce vide pendant son sport, tout va bien. le monde sort petit à petit de chez eux et la principauté prend vie.
macy est une pur monégasque, ses parents sont monégasques tout comme ses grands parents. et elle n'a surtout pas envie de quitter ce magnifique pays qui longe la côte sud est de la France.
elle passe dans les rues tout en contemplant l'architecture de monaco, elle regarde les petits détails comme les grands, rien ne lui échappe. la jeune femme continue sa route ainsi, sans vraiment faire attention à ce qu'il se passe autour d'elle. jusqu'à ce qu'elle sente quelque chose foncer sur elle, ou bien l'inverse elle ne sait pas. la monégasque se fait pousser légèrement vers l'arrière avant de reprendre son équilibre, elle enlève son casque de ses oreilles et se redresse en faisant face à un jeune homme, lui aussi transpirant. il faisait son sport tout comme elle.
ils se regardent de longues secondes dans les yeux avant de s'en rendre compte. macy baisse les yeux intimidée, tant dis que le jeune homme continue de la regarder. ses cheveux bruns, légèrement blonds à la lumière, sont attachés en un chignon avec un air défait et plaqués sur le devant. elle est habillée d'une brassiere noir et d'un short de la même couleur. sa peau légèrement bronzée brille au contact du soleil.
le monégasque reprend rapidement ses esprits et commence à s'excuser de ne pas l'avoir vu sur son chemin. la brune relève les yeux amusée, il est tellement nerveux qu'il parle trop vite. mais macy le coupe rapidement dans son monologue :
- j'aurais dû faire attention aussi, ne t'inquiètes pas.
le jeune homme soupire de soulagement, il a parlé tellement vite qu'il est à bout de souffle, ou peut-être parce qu'il vient de courir. macy n'en sait rien mais trouve ça marrant.
- je suis charles au fait, dit le jeune homme en tendant sa main.
- macy, répond la brune en la lui serrant.
Les deux jeunes adultes se perdent encore une fois dans les yeux de l'autre, pendant plusieurs secondes. ça n'était jamais arrivé avant pour macy, elle comme sentit une sorte de connexion entre eux alors qu'il ne se connaissent absolument pas. leur regard est interrompu par une voix masculine se trouvant juste derrière charles, macy détourne donc son regard pour le poser sur la personne qui vient d'interpeller le monégasque. c'est un homme, plus âgé que charles, surement son entraîneur pense macy.
- désolé, il va falloir que j'y aille.
la brune sursaute légèrement en entendant la voix du brun la sortant de ses pensées. elle repose donc son regard sur lui et sourit doucement. leurs mains sont encore entrelacées mais ne veulent pas se lâcher. tous les deux le savent, mais aucun ne veut rompre ce contact si précieux. ni même leur regard ne veut se lâcher.
- euh, est-ce que tu...tu voudrais que l'on se revoit ? balbutie le pilote envers la monégasque.
macy hoche la tête toujrs en souriant, andrea, l'entraîneur du brun le rappelle, pour continuer leurs exercices.
- on peut se voir demain sur la plage ? demande macy.
c'est au tour de charles d'acquiescer. les monégasques rompent enfin leur contact toujours en se regardant dans les yeux, charles marche à reculons toujours en regardant la jeune femme. il se retourne enfin arrivé à hauteur de son entraîneur.
- c'etait quoi ça ? lance andrea.
- j'en ai aucune idée mais je risque pas de l'oublier.
