Chapitre 21 : Souvenir...

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-Lumos ! Dit Charlie à sa baguette magique, une fois à l'intérieur.

Effectivement, Morgane et Tara avaient raison. L'intérieur du tunnel était d'une saleté répugnante ; il y avait des toiles d'araignées du sol au plafond, de la boue collante jonchait le sol et le plafond rocailleux - gorgée d'humidité – laissait tomber quelques gouttes d'eau sur le sol déjà bien gluant.

-Et ben, j'ai bien fait de prendre une douche avant de venir, dit Charlie sur un ton sarcastique.

Avec un kilo complet de boue collé à ses semelles de chaussures, il s'avança à l'intérieur du tunnel, baguette magique brandit droit devant lui, à la recherche de la deuxième trappe qui s'ouvrait cette fois dans le plancher du Ministère. Charlie sentait ses cheveux se prendre dans d'immenses toiles d'araignées suspendus au plafond et en trouva même une ou deux perchés sur son épaule.

-Allez descend de là toi, tu n'as rien à faire sur moi, dit-il soudain en posant sur le sol (à un endroit sec) une petite araignée toute noir, qu'il avait pris dans sa main pour la retirer de son épaule.

Charlie n'avait jamais eu peur des araignées, déjà enfant il lui arrivait souvent d'en ramener au Terrier dans des boites en cartons, qu'il cachait dans sa chambre pour ne pas que Ron – qui en avait toujours eu une trouille bleu - les voit. Les trois quarts du temps, c'était pour les protéger du froid ou de la pluie, ou pour les soigner, lorsqu'il en trouvait une qui n'avait pas l'air en forme. Mais il dû arrêter d'en ramener dans sa chambre depuis le jour où ses petits-frères Percy et Ron en avaient découvert cinq, cachaient dans une vieille boite à chaussure, sous son lit.

Charlie se rappela de ce jour comme si ça s'était passé hier...

Il avait 13 ans ce jour-là et c'était un jour d'hiver particulièrement froid. Ce jour-là, il avait été aider son père à couper du bois pour alimenter la cheminé et il avait trouvé cinq petites araignées noires, de taille moyenne, presque gelées, près de la cabane de jardin.

-Oh, les pauvres petites bêtes, dit-il. Vous inquiétez pas, je vais m'occupez de vous.

Et aussitôt, le petit Charlie repartit vers le Terrier en courant.

-Ou tu vas Charlie ? Tu ne veux plus m'aider à couper du bois à la façon des moldus ? Lui dit Arthur Weasley, une grande hache posée sur l'épaule.

-Si, si, j'arrive papa ! Mais il faut d'abord que je fasse quelque chose !

-Ah... d'accord. Mais fais vite dans ce cas !

-Promis.

Charlie rentra au Terrier tel un boulet de canon et ramassa dans le bas d'une étagère de l'entrée une vieille boite à chaussure qui ne servait pas. Mais au moment où il s'apprêtait à ressortir, il fut arrêté par son petit-frère Percy alors âgé de 9 ans à ce moment-là.

-Qu'est-ce que tu fais Charlie ? Demanda le petit Percy en regardant son grand-frère par-dessus ses lunettes carrées.

-Moi ? Rien. Pourquoi ? J'ai l'air de faire quelque chose ?

-Oui, répliqua Percy sur un ton de reproche, tu as l'air de préparer une grosse bêtise !

-Mais pas du tout ! Se défendit Charlie en cachant la boite en carton derrière son dos. Je... je retournais aider papa en fait...

-Avec une boite en carton caché derrière ton dos ? Qu'est-ce que tu prépares encore ? Je te préviens je vais le dire à maman si c'est encore une bêtise !!!

Harry Potter : Charlie Weasley et le Dragon NoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant