CHAPITRE 3 - CAUCHEMARS

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Il me faisait mal.

Je hurlais de douleur, mais sa main poisseuse étouffer mes cris, je me débattais comme je pouvais, mais rien n'y faisait, j'étais en train de me faire violer par l'homme en qui mon père avait le plus confiance, cet homme m'avait vu grandir et maintenant, il me prenait ma virginité sans aucun scrupule. Mes larmes coulaient à flot, mes yeux me piquaient ainsi que mes cernes qui étaient probablement devenus rouges.

Je le suppliais d'arrêter, mais rien n'y faisait, il prenait un malin plaisir à continuer, j'avais l'impression que ça durait depuis des heures. Je regretterais mon père, il m'avait livrée à lui sans aucun scrupule, est-ce qu'il le savait tout ce que je subissais ?

Arrête de bouger! M'ordonne-t-il.

Mais c'était plus fort que moi, je n'y arrivais pas, je détestais le contact de ses mains sur ma peau, ces mains étaient comme un fer brûlant qui me laissaient des hématomes invisibles.

Je voulais que tout se finisse.

Il avait promis à mon père qu'il s'occuperait bien de moi, que lorsqu'on sera de retour aux États-Unis, qu'il me renverrait à l'école, que je pourrais me refaire des amis sans me soucier de ses problèmes de santé, qu'il allait tout payer, qu'on rendrait souvent visite à mon père souvent et encore bien d'autres promesses qu'il n'a jamais était capable de tenir, ce n'étaient que des paroles en l'air, bientôt deux ans que c'était ici, deux ans que je n'avais pas vu la lumière du jour, deux ans que des hommes inconnus entrer dans ma chambre pour avoir du plaisir aucun n'a eu pitié de moi, plus les jours passaient plus les hommes se multipliaient en étant de plus en plus violent. Et Hans ne faisait qu'empirer les choses en faisant pareil qu'eux une fois qu'ils étaient tous partis.

Alors qu'il continuait de donner de violents coups de reins, je sentis mon corps partir, mes yeux se fermer sans que je m'en rende compte, j'avais arrêté de me débattre, je savais déjà que c'était une peine perdue.

J'avais reçu soudainement une gifle qui fit sursauter, les yeux d'Hans étaient tellement noirs, il m'agrippa les cheveux, je gémissais de douleur, il rapprocha sa tête de mon oreille pour me chuchoter au creux de celui-ci :

Ne t'endors pas pendant que je te baise salope et prends un peu de plaisir au lieu de dormir, ça veut dire quoi ça, que je te baise mal ?

Je ne répondais pas, incapable de sortir un mot de ma bouche, je tremblais de peur.

Le meilleur ami de mon père, était devenu mon pire cauchemar...

Je me réveille brusquement, rassurer que ce ne soit que des mauvais souvenirs, Hans hantait mes rêves depuis longtemps, je pensais qu'avec le temps ça allait cesser, mais il s'est passé tout le contraire. Et puis ça ne m'aide pas de me dire que l'homme qui m'avait acheté le cherche.

J'envie cette Meredith, tout le monde fait tout pour la retrouver, notamment son père qui a l'air prêt à tout pour pouvoir récupérer sa fille, alors que le mien n'a l'air de plus se soucier de moi, Hans m'avait dit que grâce à l'argent que je lui rapportais, les soins médicaux avait été payé, mais depuis je n'ai plus aucune nouvelles de lui.

Je me lève du lit pour ouvrir les rideaux, dehors, il fait encore nuit, la baie vitrée a comme paysage, une foret sans rien au tour, cette maison, c'est assez éloigner de la banlieue de New York, ici tout est calme comparer à la ville, c'est reposant. Ça changer de toutes les villes où j'ai dû aller, ça me rappelle aussi la ville dans laquelle j'ai grandi avec mes parents, elle aussi était isolée de la ville. Une fois le décès de ma mère, mon père a préféré revenir aux États-Unis, en Ohio, là où il avait grandi.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 02, 2024 ⏰

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