Benjamin Pavard x Reader

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C/i : Copain imaginaire

T/f : Ta fille (son prénom)

P/f : Prénom de ton fils

M/a : Ta meilleure amie

T/s : Ton surnom

C/y : La couleur de tes yeux

PDV T/p

"Tu peux pas partir comme ça C/i !" Je m'exclame.

"J'suis désolé T/p, mais je me sens pas prêt à avoir un enfant maintenant." S'excuse-t'il.

"Mais... Je peux avorter !" Je propose.

"Je veux pas t'infliger ça..." Culpabilise-t'il.

"T'es sérieux ? C'est clairement toi qui voulais le faire sans protection, et tu te permets de dire ça !" Je lui rappelle.

"Désolé, bonne continuation." Finit-il.

Il fait rouler ses valises jusqu'en dehors de l'appartement et part définitivement. Sans même un regard... Mon corps tombe au sol, sans que je ne puisse le retenir. Mes yeux sont devenus des fontaines de larme. Mon cœur se brise en même temps que mon corps quémande les toilettes. J'y cours rapidement et rejette tout mon repas de midi. Qu'est-ce que je vais faire...

***

"Mais c'est mon choix, je vais garder cette enfant." Je décide.

"Tu en es sûre ? C'est quand même aussi celui de C/i." S'assure M/a.

"C'est juste son géniteur, mais ça ne sera jamais son père." Je réponds.

"Donc tu vas l'éduquer toute seule ?" S'inquiète-elle.

"Oui, mais comme je l'ai dis, c'est mon choix, et je pense pouvoir m'en sortir. Puis, j'ai vingt-quatre ans, je suis responsable." Je la rassure.

"D'accord, si c'est vraiment ce que tu souhaites alors je suis heureuse pour toi. Mais sache que je serais toujours là pour toi, quoi qu'il arrive, que ce soit pour discuter ou pour m'occuper du bébé si besoin. Je serais là !" Insiste-elle.

"Je te remercie, c'est gentil, mais avance pas les choses trop vite, c'est dans huit mois, tu as le temps." Je l'arrête.

"Oui, mais je te préviens, donc oublie pas." 

"J'oublierai pas." 

***

"T'es pas sérieuse T/p ? Tu es encore jeune, tu es sûre que tu le veux ? Tu sais, c'est vraiment compliqué d'éduquer un enfant seule." S'étonne mon frère, au téléphone.

"Antoine, si je le garde, c'est que j'en suis capable. Le truc qui me préoccupe le plus, c'est pas que je m'en occupe toute seule, mais c'est qu'il ou elle grandira sans papa, et sera qualifié comme différent aux yeux des autres ou à ses yeux." J'explique.

"Oui, c'est compréhensible. Tu te sens comment actuellement ?" Me demande-t'il.

"Bah, pour être honnête... D'un côté je me sens mal, car il me manque, que je me sens seule et abandonné, des trucs du genre. Mais d'un autre côté, je me sens bien, car j'ai l'impression d'être plus libre, et je me dis que c'est bien mieux comme ça." Je détaille.

"Je comprends, je comprends. T'en fais pas, j'arrive en France dans deux semaines normalement. On pourra rester ensemble, ça te remontera peut-être le moral. Mais du coup, même si tu as un minuscule bébé dans le ventre, ça change pas que tu viens quand même avec nous pour la coupe ?"S'assure-t'il.

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