La lettre
Je me suis faufilé discrètement dans le dortoir que je partage avec Bastien, de sorte qu'il ne se rende pas compte que je suis arrivé deux heures après lui. Alors qu'il avait pris le chemin le plus long pour rentrer.
La vérité est que, je m'étais arrêté un long moment pour réfléchir une fois sorti du bâtiment des professeurs. Pourquoi diable M. Carthew voulait-il me mettre avec les dernières années ? Quel était le rapport avec Bastien ? De quelles recherches parlaient-ils ? Mon meilleur ami me cachait-il quelque chose ?
Finalement, j'avais passé deux bonnes heures à ruminer pour essayer de comprendre ce qu'il se passait. Un temps record d'ailleurs, pour quelqu'un comme moi qui ne réfléchis jamais avant d'agir ; aurait dit Bastien. J'espérais de tout cœur qu'il dormait déjà pour ne pas me faire passer un savon. Mais bon, étant donné qu'il m'attendait déjà sur le canapé du salon je suppose que c'est peine perdue.
-Et peut-on savoir où tu étais ? Demanda Bastien.
Une sueur froide me parcouru la nuque.
-J'ai fait un détour... Dis-je avec anxiété.
Il leva un sourcil, signifiant clairement qu'il ne me croyait pas.
-Ah oui ? Un sacré détour alors. À ma connaissance, aucun détour dans toute l'Académie ne prend deux heures entières à emprunter.
-Alors oui, mais je me suis arrêté au dortoir de Susanne. J'avais besoin qu'elle m'aide avec le projet que le professeur nous a donné.
-Si tu le dis...Bon maintenant que tu es rentré, tu peux m'aider à bouger le canapé ? J'ai fait tomber des papiers en-dessous.
Je m'apprêtais à protester quand on entendit un bruit de fenêtre qui se brise. Nous nous sommes précipités dans le salon, aussi prudemment que possible.
Là, gisait un galet. Le présumé coupable pour le trou béant dans notre baie vitrée. Le plus étrange, était la lettre posée sur notre table basse. Elle était destinée à Bastien. Ce dernier fronça les sourcils et déclara que personne ne pouvait disparaître aussi vite et que le destinataire de cette missive était sûrement encore dans les parages.
Malheureusement, après une bonne heure de recherches, nous n'avions pas retrouvé le briseur de vitre. Je dis donc à mon ami de venir s'asseoir et d'ouvrir la lettre, ainsi nous serions fixés sur les intentions de son destinataire.
Cher frère,
On m'a fait part de ta tendance à fourrer ton nez où tu ne devrais pas.
Je comprends cependant ton inquiétude et j'ai de ce fait demander le droit de te rencontrer pour te convaincre d'arrêter ces sottises. Avant toutes choses, saches que peu importe le nombre de fois où tu demanderas je ne te prendrais pas avec moi, et que je ne dirais rien sur l'endroit où je réside actuellement.
Désolé pour ta vitre
Théodore Dawnson
P.S : je trouverais un moyen de venir te voir ce Samedi
Je le regardais, attendant sa réaction. Il se contenta se chiffonner la missive et de soupirer bruyamment. Décidemment, cette journée n'en finissait plus.
Auteure à l'appareil! Merci beaucoup d'avoir lu ce nouveau chapitre, je suis désolée le poster m'a pris du temps et je me rends compte qu'il est assez court :"^. Mes plus plates excuses, le prochain est déjà fini alors pour me faire pardonner je posterais les deux en même temps. Bonne lecture!

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L'Académie
Ciencia FicciónDans un monde où seul le directeur de l'Académie peut décider du destin du pays, vivent nos personnages principaux. Un est élève à l'Académie, l'autre est le dirigeant d'une organisation mettant tout en oeuvre pour arrêter l'Académie. Que se passera...