𝕂𝔸𝕋𝕊𝕌𝔻𝔼𝕂𝕌 • ＡＣＩＤＵＬÉＳ

CHAPITRE - 2

Fatigué par les événements récents, Izuku rentre chez lui, avec la folle envie de prendre une douche il gare sa voiture sur le parking non loin de son appartement puis va jusqu'à son domicile.

L'ambiance fraiche de la pièce l'accueil a bras ouverts, il est d'ailleurs content de ne pas avoir oublié de laisser les fenêtres avec les volets fermés afin de s'acquérir un peu plus de soulagement.

D'abord il dépose ses affaires sur le plan de travail, afin d'être plus libre de ses mouvements et ouvre le frigo, récupérant le coca entreposé et le porte directement à ses lèvres.

Les bulles et la froideur lui procurent grand bien et il la repose à l'intérieur après avoir fini de boire comme il voulait.

L'envie de prendre une douche fond immédiatement dans son esprit quand il commence à bailler, a peine assit sur le canapé.

Il arrive à programmer un réveil juste avant de s'écrouler de fatigue.

Le bruit assourdissant de son portable le fait sursauter brutalement, manquant de justesse de tomber a terre.

Il entrouvre les paupières et l'éteint, grognant pour lui-même face à son manque de sommeil puis se lève rejoignant la salle de bain pour prendre une bonne douche.

Malgré ses précautions, il a eu un coup de chaud et râle une nouvelle fois a cause de ses vêtements collants, qu'il jette dans la panière à linge juste à côté du meuble.

Lentement, il allume la poignet de douche puis en attendant que celle-ci se réchauffe, Izuku se regarde dans le miroir, dévisageant son propre visage.

La buée commence à envelopper le miroir, interrompant sa contemplation et rentre dans l'habitacle de douche.

Il règle la température puis laisse glisser l'eau sur lui, au premier abord il est un peu perdu, fixant la porte comme point fixe.

Progressivement il le dévie quand son champ de vision est entravé par une marque violacée.

Immédiatement, une flopée d'images lui vienne a l'esprit et instantanément il soupire.

Ses doigts passent sur les blessures sans souffrance et il sourit pendant que l'eau continue de couler sur son corps maintenant bien chaud.

Il ne peut retenir son mordillement de lèvre alors qu'il se remémore les lèvres tentatrices de Katsuki sur lui, elles sont si enivrante.

Tantôt sur la hanche droite, une autre sur l'intérieur de sa cuisse, ils ne comptent plus les innombrables suçons sur sa peau, telle la proie qu'il a été.

Soudainement, un détail fâcheux fait son apparition dans son esprit embrumé de scène érotique.

Dans un commissariat, y'a des prisonniers, mais des caméras aussi.

Des

Cameras.

Le sourire disparait aussitôt, le désir qui naissait en lui s'en va aussi vite qu'il n'est venu.

Izuku - Oh putain !

Sortant de sa transe, il récupère le salon et le lave grossièrement.

L'angoisse s'immisce un peu trop vite a son gout et se lave le plus rapidement possible, n'ayant plus aucune envie de dormir.

Il sort en trombe de l'habitacle et récupère la serviette sèche en s'essuyant de la même allure que pour l'acte précédent.

Une douleur vive lui saisit le dos face a ses mouvements très brusque et s'insulte mentalement pour la débilité qu'il est ;