Chapitre 5

11 2 3
                                    

Après un long repas, je me leva et paya l'addition et nous retournions au chalet le ventre plein.

J'avais chaud et de la sueur coulait sur ma tempe, j'enleva mon bonnet et m'essuya le visage avec ma manche.

Chifuyu et baji étaient à une dizaine de mètres de moi et continuaient a monter la pente en direction du chalet sans me prêter attention.

Mes jambes tremblaient, mais je n'avais pas froid. C'était une sensation de torture, ma tête tournait, mes jambes me faisait du mal, mon visage trempé et fiévreux.

J'essaya d'appeler les deux jeunes hommes qui ne s'arrêtait pas. Mais ma bouche ne sortait aucun mots. Ma bouche ne bougeait plus et pendant un vif moment je me sentis si léger, toute la douleur de mon corps s'était en aller.

Mais cet instant de soulagement ne dura qu'une fraction de seconde.

Mes paupières se fermèrent et je tomba sur la neige, maintenant je sentais la froideur du temps.

~~~~~~~~~~~~~~~~~

"C'est bon monsieur tenait bon !"

"Fureki reste avec nous je t'en pris !"

Mes yeux, si faibles s'ouvrirent. J'avala ma salive se qui me provoqua un irritant mal de gorge.
J'avais l'impression d'avaler du sang, je ne sentais plus mon corps. Mes lèvres sèches s'ouvrirent pour laisser passer l'air que je n'arrivais pas à respirer par le nez.

Un spot d'une lumière blanche intense était au dessus de moi, comme si il m'observait de ses yeux lumineux.

Soudain je sentis mon coeur se serrer, la douleur était si percutante que j'avais l'impression qu'on me tranchais tous mes organes en un instant.

Je voulais hurler, je voulai crier a l'aide.
Mais se qu'il sortit de ma bouche était seulement un petit crie sourd et étouffé.

Puis j'entendis une sonnerie.

Des lumières, des mains qui s'approchait de mon corps.

Puis...

Une couleur si belle...

Le noir...

Le vide...

Je ne vis plus rien...

J'entendis les paroles inaudibles des médecins...

Heure du décès: 23h53

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Des fleurs, des roses blanches, ses préférés.
Un grand parc recouvert de pierre poli portant des noms. Deux trois arbres et des étroits sentiers de graviers traversaient le cimetière.

Des habits noirs flottaient dans le vent d'hiver.
Des mains qui se posait sur la tombe.
Des fleurs jetées sur le cercueil recouvert des dernières feuilles des arbres.

Quelques larmes coulaient sur les joues rouges et le nez enrhumé de la famille et des amis du défunt.

Je suis heureux d'avoir passé un réveillon avec eux, si heureux...

___________________________________

___________________________________

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Juste un Noël avec vous...

Juste avec vousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant