Chapitre 3

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Après le départ de son père, Noah s'effondra sur son lit, ne relevant jamais la tête pour voir l'heure changer.

- Pssst... Pssst... Noah !

Las, le garçon releva à peine la tête.

Pas la peine. Une grande blonde élancée, aux cheveux délicatement tressés et rassemblés dans un chignon. Au yeux verts. 

- Emilie ?! Mais....mais... Que fais-tu !?

- Je me sauves, en même temps de te sauver toi, apparemment, dit-elle en soulevant le cadran de la fenêtre et en passant en dessous, à plat ventre.  

- Pourquoi as-tu l'air d'avoir perdu quelqu'un de ta famille ? Un deuil ? demanda la jeune fille

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- Pourquoi as-tu l'air d'avoir perdu quelqu'un de ta famille ? Un deuil ? demanda la jeune fille.

- C'est presque pareil. Et toi ?

- Réponds d'abord à mes questions ! Comment ça, c'est presque pareil ? C'est qui que tu as perdu ? Ton chien ? Ton chat ? Non ! Je sais, ton poisson rouge !

- Mauvaise pioche Sherlock Holmes. 

- Qui alors ?

- Mes écouteurs et mon MP3.

Emilie cru d'abord à une blague. Avant de se rendre compte que c'était la vérité.

Elle....S'effondra littéralement de rire, par terre.

- Hahahahahahahahahahahaha... Mais attends... Tu...Haha vas... quand même...hihihi...pas me dire que....que....hahahahaha...tu... Pleures pour...tes écouteurs ?!

Elle en avait des larmes qui lui dévalaient les joues.

- Arrête. C'est ma seule liberté, mon seul confort.

- Tu parles de confort, vraiment, là ? Et tu dis que c'est le SEUL ? T'as vu ton lis, mec ?

Noah se sentit gêné. Ses parents n'étaient pas "riches" mais disons très très bien payés.

- Tiens ! D'ailleurs, fais moi une place ! C'est ce sol qui est inconfortable !

- Eh ! Tu pues le chien mouillé, d'abord !

- Ouais bah pas ma faute si t'habites à 7km de chez moi, hein ! C'est que c'est grand, Orlando !

- Mais, d'ailleurs, à toi de m'expliquer ce que tu fous ici !

- C'est bon j'ai compris, je dégage, pouffa Emilie en s'asseyant par terre comme Noah la poussait.

- Je t'écoutes ! 

- Tant mieux, parce que t'as pas intérêt de me couper la parole, avertit Emilie.

- Promis !

- Bon. C'est.. difficile à dire, mais surtout difficile à admettre, ok ? C'est un secret. Si tu le dis, je te jure que je ne donne par chère ta peau. Mes parents me... me maltraites, ok ? Ils sont tous les deux riches, célèbres, et...Tout quoi. Alors, tu vois, quand je suis arrivée, j'ai envahit leur vie. Il ne m'aime pas, me privent de leur grand confort, et le seul point bonus, c'est que j'ai la même maison que, c'est-à-dire, belle et luxueuse. Mais, mis à part ça, je suis privée de tout. Même m'a chambre ferait plutôt penser à une cabane de sans-abri. C'est un peu ce que je suis. Une, sans-famille.

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