Le Louveteau (l'enfant de Remus Lupin)

Chapitre 1 - La fillette

« Espèce de déchets ! » lui lança sa mère alors que les coups devenaient de plus en plus fort. "Qui pourrait bien vouloir de toi !»La fille de recroquevillait pleurant et l'implorant d'arrêter. Soudain plus rien le petite de 5 ans resta là gisant par terre le regard flou. Son ventre lui faisait mal mais dans ces moments-là elle savait qu'il n'y avait qu'une chose à faire : rester immobile. C'était la seule chose qui pouvait la calmer. Elle attendit quelques secondes avant que sa mère ne monte les escaliers. Elle était de nouveau seul dans la cave avec comme seul dîner un morceaux de pain

« C'est de ma faute » se disait-elle « je n'aurais pas dû demander plus à manger ». Et pour cause, le soir de pleine lune était toujours le moment où sa mère devenait le plus violent envers elle. Celle-ci haïssait sa partie « monstrueuse ». Elle ne l'a d'ailleurs que rarement appelé par son vrai nom. Des larmes coulèrent sur son visage fatigué et couvert de bleus « Je n'en peux plus... la prochaine fois elle va me tuer c'est sur » La petite fille éclata en sanglots.

Son collier la démangeait, elle était enchaînée au mur de la cave et ne pouvait que rarement monter à l'étage sauf avec l'autorisation de sa mère mais la petite fille préfère rester ici elle a moins de chance d'énerver sa mère quand elle n'est pas près d'elle.

La pleine lune arriva peu après sa transformation fut quelque peu douloureuse mais sans plus. Et la voici, un petit louveteau tout poilu dans une cave sinistre. La lumière de la lune traversait la petite fenêtre située en hauteur et éclairait l'animal apeuré. Il fallait qu'elle parte, elle le savait mais l'idée de se faire prendre l'effrayait plus que tout, elle l'a tuerait a coup sûr.

Le lendemain matin sa mère lui enleva son collier et lui ordonna de se rendre à l'étage supérieur, elle s'exécuta sans discuter. Une fois en haut sa mère l'empoigna et l'emmena dans la salle de bain «Tu sens le chien j'aime pas ça » dit-elle. La terreur s'empara des yeux de la fillette, il ne fallait surtout pas énerver sa mère. Elle s'empressa donc de se déshabiller et de plonger dans la baignoire. Elle n'aimait pas les bains mais c'est un des seuls moment où sa mère ne l'a frappait pas alors elle en savourait chaque instant.

Sa mère commença soudainement à murmurer des choses. La petite fille n'était pas sur si c'était à elle qu'elle s'adressait ou alors si c'était un monologue. Elle se crispa dans son bain. Son instinct lui disait qu'il allait se passer quelque chose. Elle tendit un peu plus l'oreille pour mieux comprendre ce que sa mère marmonnait «on ne peut rien faire avec ce genre de choses, les garder sert à rien. Elle ne me sert plus... Je n'arrive même plus à me défouler dessus... » les yeux de la fillette étaient grand ouverts de terreur sa mère sortie de la salle comme si de rien n'était.

La fillette seule dans son bain se détendit un peu et s'apprêta à mettre du savon quand soudain des mains l'agrippent par la gorge. La fille essaya de se débattre en vain. En une fraction de seconde sa tête se retrouva sous l'eau. Elle se débattait, criait mais que des bulles ne sortaient de sa bouche. Sa mère lui criait dessus «VOILÀ CE QUE J'AURAIS DU FAIRE DEPUIS LE DÉBUT SALE MONSTRE » ses ongles lui rentrait dans la peau elle essaya d'attraper les mains de sa mère pour desserrer son emprise en vain. L'air commença à lui manquer, des larmes lui montèrent se mélangeant à l'eau. C'est donc comme ça qu'elle allait mourir noyée par sa mère... Sa vision se troubla. Sa mère appuyait de tout son poids sur l'horreur qui lui servait de fille jusqu'à ce que celle-ci ne bougea plus. Elle se leva sans aucune émotion sur son visage et sortit de la salle de bain laissant le corps inerte de la fillette dans le bain.

Quelques secondes plus tard la fillette sorti sa tête de l'eau en faisant le moins de bruit possible pour ne pas attirer ce qui allait devenir sa meurtrière. Elle toussait silencieusement, crachant l'eau qu'elle avait avalée. La pauvre était terrifiée, elle pensait toujours que sa mère la tuerait un jour mais ce qui venait de se passer était si soudain et injustifié. Des larmes coulaient sur son visage se mêlant à l'eau déjà présente. Elle se leva et s'habilla sans un bruit, elle n'avait plus qu'une idée en tête : partir d'ici. Elle ne connaissait pas bien cet étage de la maison, n'y ayant pas souvent aller mais le calcul se fit rapidement dans sa tête. La fenêtre la plus proche se trouve dans la pièce d'en face.

Elle attendit quelques minutes pour localiser sa mère. Celle-ci se trouvait manifestement la cuisine et agissait comme si t'en de s'était passé. L'enfant apeuré attendit le bon moment et dans un bruit traversa le couloir de son petit corps tout mince vers la fenêtre. Elle l'ouvrit délicatement mais la fenêtre laissa s'échapper un léger grincement. La fillette ne bougea plus. Le bruit que faisait sa mère en cuisinant s'était arrêté. Le silence régnait quand elle entendit les bruits de pas de son bourreau qui se rapprochaient. L'enfant ouvrit rapidement dans la panique mais sans un bruit et se jeta par la fenêtre de foulant la cheville au passage. Elle se cachait dans les buissons quand elle entendit sa mère par la fenêtre crier « LA GARCE !».

L'enfant n'attendit pas d'être trouvée pour fuir, fuir aussi loin qu'elle le pouvait. Elle courait même si sa cheville lui faisait mal elle courait aussi vite que ses petites jambes d'enfant pouvaient le faire. Elle n'avait nulle part où aller mais n'importe où était mieux qu'ici. Soudain elle se souvint. Elle avait un père, un père dont elle ne connaissait rien à part le fait que sa mère le détestait. Elle avait trouvé son nom et son adresse en tombant sur son acte de naissance. Elle se dirigea vers l'adresse qu'elle marmonnait en boucle comme si c'était une obsession. Des larmes coulaient sur ses joues rougies par le froid. Elle continuait à marcher d'un pas boitant tout en lançant des coups d'œil pour voir si sa mère ne l'avait pas rattrapée. Elle tremblait si fort qu'elle n'avait jamais eu aussi froid de sa vie mais ça ne l'importait que très peu.

Il était maintenant l'après-midi. L'enfant continuait à marcher vers la maison de son père. Elle ne marchait pas sur le trottoir, elle ne voulait pas que les gens la voient. Elle s'arrêta soudainement devant une porte dont la maison semblait des plus plaisantes. Ce n'est pas ça qui l'empêche d'avoir peur, elle savait très bien qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Sa mère par exemple semblait tout à fait normale vu de l'extérieur mais Dieu sait à quel point elle pouvait être horrible une fois seule avec elle.

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Voilà premier chapitre terminé ! Je dois dire que je suis plutôt fière de moi ☺️
N'hésitez pas à me donner des avis ou ce que vous en pensez !
Désolé si il y a des fautes c'est pas vraiment mon domaine d'expertise 😅