Le Louveteau (l'enfant de Remus Lupin)

Chapitre 2 - Remus lupin

Remus était allongé, exténué. Sa dernière transformation l'avait vidé de son énergie et laissé couvert de plaies qu'il essayait tant bien que de mal de soigner pour éviter les cicatrices même si son corps en était déjà couvert. Il lisait donc le journal et ne faisait rien de bien particulier comme à son habitude après une nuit de pleine lune. Il entendit alors un très léger bruit provenant de sa porte d'entrée mais n'en tint pas compte trop fatigué pour gaspiller de l'énergie. Il entendit ensuite le bruit une deuxième fois cette fois ci plus prononcé. Cette fois ci c'était sur quelqu'un était à sa porte.

Il se leva malgré ses articulations endolories et se dirigea vers la porte avant de l'ouvrir et de tomber nez à nez avec une petite fille qui n'avait pas plus de 6 ans. Elle le regardait d'un air apeuré, les cheveux en bataille, toute tremblante. Son corps était très fin, on pouvait presque voir ses os sous sa peau. Son T-Shirt était également trop grand pour elle déchiré et sale. Une enfant perdue ? se demanda-t-il ? La fille était tétanisée de peur. Il s'accroupit à son niveau pour la rassurer et lui demanda «Tu es perdue ma petite ? »

La fillette ne pouvait pas s'empêcher de trembler, elle regardait son père et le dévisageait comme pour enregistrer chaque parcelle de son visage. Il avait des cernes et des cicatrices sur le visage ce qui le rendait plus vieux que ce qu'il ne l'était. Il avait cependant les mêmes yeux noisettes et les mêmes cheveux châtains qu'elle. Elle lui demanda alors d'un ton frêle «Êtes-vous Remus Lupin ? »

A ses mots Remus su que ça n'était pas un enfant perdu mais quelqu'un qui était venu délibérément jusque devant chez lui mais pourquoi était-elle dans cet état ? Il lui répondit « oui c'est bien moi. Est-ce que tu veux rentrer tu m'as l'air fatiguée » La petite fut un non de la tête.

La fille ne savait plus où elle en était, l'homme devant lui était tout à fait gentil avec elle mais elle n'arrivait pas à lui accorder sa confiance. Elle jeta tout de même un œil à l'intérieur d'un air envieux.

Remus, perplexe ne savait plus quoi dire. Il tenta de la rassurer en plaçant sa main sur sa tête de façon amicale mais alors qu'il commença son geste la petite se recroquevilla tremblant de plus belle. Il arrêta alors son geste, scrutant la fillette d'un air interrogateur. Peu importe ce qu'elle a vécu, ça ne devait pas être drôle. « Pourquoi est-ce que tu me cherchais ma petite ? » se lança-t-il alors. Au même moment, le ventre de la petite laissa s'échapper un bruit laissant présumer qu'elle avait très faim. Il esquissa un sourire avant de se diriger vers sa cuisine laissant la porte ouverte au cas où la petite se décidait à entrer.

La faim tordait le ventre de la fillette. Elle sentit alors une odeur de nourriture venir de la maison, elle hésita un instant avant de faire un premier pas et de passer le palier de la porte. Remus lui demanda alors quel genre de nourriture elle aimait mais elle ne répondit pas qu'elle ne voulait pas qu'il sache que ce qu'elle mangeait étaient généralement les restes que lui laissait sa mère sa mère.

Remus attendit sa réponse avant de soupirer et décida de lui faire le plat le plus simple qu'il connaisse pour être sûr que ça lui plaise. Il lui tendit alors une assiette de steak haché avec des pâtes aux beurre de sa propre confection d'un air fière.

La fillette saisit l'assiette de ses petites mains frêles et s'assit par terre sous le regard étonné de son père qui ne comprenait pas pourquoi elle ne s'asseyait tout simplement pas sur une chaise où au moins sur le canapé. Elle mangea son assiette à grandes bouchées, manquant même de s'étouffer. Il souriait de voir que sa cuisine pouvait plaire autant lui faisait plaisir. Remus alla alors fermer la porte suivi par le regard apeuré et méfiant de la petite. Il tenta alors de la rassurer « Je ne la ferme pas à clé comme ça si tu veux partir, tu pourras » en s'assurant qu'elle avait bien vu qu'il n'avait pas touché à la clé.

La fillette continua alors de manger son plat et Remus vint s'asseoir à côté d'elle. Il se lança alors « Comme tu l'as compris moi c'est Remus Lupin et toi comment tu t'appelles ? » trop concentré dans son plat elle répondit machinalement «monst- » se repris constatant son erreur «euh...Claire, Claire Lupin ».Le regard de Remus s'est soudainement changé. Elle continua «Elle m'a dit que vous étiez mon père ». Encore sous le choc, Remus réussit quand même à aligner quelques mots «q-qui a dit ça ? »

Le petite voyait bien que son père était déstabilisé et elle avait soudainement peur qu'il la jette mais elle ne pouvait pas s'arrêter là alors elle continua les larmes aux yeux «Ma mère Janice.». Janice?! Elle lui aurait donc caché l'existence de sa fille ?! Il savait que cette femme étais horrible il en avait eu l'expérience surtout après qu'elle ait découverte que c'était un loup garou. Il scruta alors sa fille Claire « pourquoi es-tu parti de chez ta mère ? » essaya-t-il bien qu'au fond de lui il connaissait déjà la réponse.

A cette question Claire se mit à paniquer car elle ne voulait pas y retourner. Ses yeux s'écarquillèrent laissant transparaître toute sa peur et terreur qu'elle pouvait ressentir. Elle se leva alors d'un coup et alla de toute vitesse en boitant se recroqueviller dans un coin de la pièce. « VOUS POUVEZ PAS ME LAISSER RETOURNER LÀ-BAS ! » cria-t-elle. Remus, surpris de sa réactions de dirigea vers elle. La petit fourra sa tête dans ses genoux pleurant « désolé pardon me taper pas ». Remus sentit sa mâchoire se resserrer. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre à ce moment-là que sa mère n'avait pas été aussi réconfortante qu'elle n'aurait dû l'être.

Il s'approcha alors d'elle et lui dit : « Du calme ma puce personne n'envoie personne nulle part » il tendit alors sa main vers le T-Shirt déchiré de la petite et le leva légèrement. Ce qu'il vit lui glaça le sang. Son petit ventre était couvert de bleus et de cicatrices mais celles-ci ne venaient clairement pas d'une nuit de pleine lune comme lui. Ces blessures étaient d'origine humaine, aucun doute la dessus.

La petite sentit son père se tendre et cela lui faisait peur. Remus le remarqua et tenta de se calmer tant bien que mal. Ses dents devenaient douloureuse tellement il serrait la mâchoire.

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Je suis désolé car on va entrer dans une phase qui ne m'intéresse pas mais importante. Pouvez vous me dire si vous voyez un changement dans l'écriture pour que j'essaye d'y remédier (c'est pas parce que ça m'intéresse pas qu'il faut que je bâcle le travail)

Merci à ceux qui lisent cette fanfic (si ça se trouve je parle toute seule mais on s'en fout )

Sur ce bonne continuation