TOME I : FAT
Car l'Amour surplombe la rancune, Akaashi et Bokuto avaient finalement découvert la paix, avaient écrit un nouveau tome avec une nouvelle fin.
Plus de persécuteur ni persécuté, seulement Kotarou et Keiji :
« - Enchanté, je suis Akaashi...
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Akaashi Keiji, un jeune homme autonome âgé de vingt-quatre ans, à fait de son amour pour la lecture un métier. Avoir racheter un building abandonné dans la capitale de Tokyo, il en a fait une bibliothèque avec l'aide financière de ses parents et son meilleur ami, Kozume Kenma. Ce dernier, ayant abandonné une éventuelle carrière de volley-ball, avait préféré suivre son ami aux cheveux noirs pour travailler dans cette bibliothèque aux côtés de celui-ci.
Akaashi Keiji était devenu, après six de travail, d'économies et d'autonomies financières, le patron de cet immensité. Et désormais, celle-ci, nommée; 東京のあなたの本, signifiant Ton livre à Tokyo, fut la bibliothèque la plus visitée du centre d'archipel japonais. Il était extrêmement fier pour son jeune âge mature.
Et en ces neuf-heures et quart, le voilà à garer sa voiture de débutant - n'ayant eu son permis seulement depuis six mois, avec une Peugeot 206 - dans le parking réservé aux employés de la bibliothèque. Il verrouilla le véhicule et se dirigea directement vers l'arrière du bâtiment où il pénétra directement. Il vit sur place Kenma et cinq autres collègues à lui qui lui avait demandé une embauche, recherchant dans l'urgence pour certain, et passion pour d'autre un travail. Akaashi salua ses collègues poliment et sourit amicalement à son meilleur ami, ce dernier ayant reprit sa couleur capillaire naturelle, désormais brun.
Il remplaça une employée à l'unique caisse du building tandis que plusieurs dizaines de clients - âgés en moyenne de quarante-et-un ans malgré la vingtaine d'étudiants universitaires qui venaient travailler tous les jours - arrivaient dans le bâtiment.
Les premiers emprunts d'ouvrage arrivèrent jusqu'à lui et il s'occupa avec joie des achats des clients, la plus part familiers au vu de leurs régularités et fidélités.
- Et voici pour vous madame Sakuo. Passez une agréable journée. Il se pencha très légèrement en avant alors que la vieille femme sourit et s'en alla
Le noiraud était vraiment satisfait de ses efforts fournis durant ces quelques courtes années. D'en être arrivé là grâce à un soutien familial et amical le rendait tout autre, alors qu'il se sentait si heureux de n'être entouré que de bienveillants. Finalement, il passa le flambeau de caisse à Kozume qui lui sourit, tandis que Keiji s'en alla dans les rayons vérifier si tous ses employés rangeaient correctement les livres, ou si rien de peu hygiénique traînait pour l'aisance de sa clientèle.
Faisant alors le tour des rangées, toutes de bois vrai, il vit dans sa périphérie visuelle un énième client entrer dans la bibliothèque, mais continua sa vérification.
Satisfait de l'autonomie de ses employés, il se promit intérieurement de faire augmenter leurs salaires d'au minimum 2833 yens*, sachant et étant parfaitement conscient d'une dette assez épaisse qu'une de ses salariés devait à la banque.
Finalement, aux alentours de onze-heures treize, tous ses employés désormais présents, - étant à eux tous une quarantaine, une dizaine par groupes gérant un secteur ou un étage du building - la pause méridienne du premier service arriva. Le premier service était le groupe d'employés du rez-de-chaussée, ce dernier pouvant aller se nourrir sans se soucier du travail au vu du second et troisième service qui les remplaçait durant le temps imparti d'une heure et demi, jusqu'à leurs tours.
Akaashi et Kenma, tous deux du premier service, partirent dans la salle de repos au fond de la bibliothèque, salle réservée uniquement aux employés, et s'installèrent autour d'une table mise à disposition avant de sortir leurs déjeuners de leurs sacoches. Le noiraud s'était prit une barquette de riz saucé au soja salé ainsi que du veau magnifiquement assaisonné. Le brun lui s'était prit un grec dans le kebab et fast-food à quelques mètres de leur lieu de travail.
Et du haut de ses vingt-quatre ans, Akaashi Keiji, jeune homme anciennement persécuté par son poids rond, était à l'heure d'aujourd'hui satisfait du physique qu'il rejetait, maigre, satisfait du petit ventre au reste graisseux mais adorable, et du très peu de graisse sous ses fins bras.
Il n'était plus cet étudiant complexé.
Et ce en parti grâce aux paroles de cet être qu'il aurait rêvé rencontrer autrement.
« - Ne te laisse plus marcher sur les pieds. Prouve au monde que tu n'es pas aussi bas qu'eux et que malgré ton apparence, tu es beau et fort. Parce que tu l'es, Akaashi ».
« Si tu serais venu plus tôt, on aurait pu vivre tant de chose ensemble -|
