C'est avec un mal de tête peu agréable et douloureux qu'Akaashi Keiji se réveilla, avachit sur son lit deux places aux côtés de Kenma qui prenait toute la couverture, ses cheveux carrés tout emmêlés.
Le noiraud soupira, désespéré de la catastrophique soirée que lui et son meilleur ami avaient passés la veille, ayant malgré ça un certain soulagement depuis la profonde conversation qu'ils avaient eu à propos de cet homme paraissant si peu méprisant depuis cette fameuse remise des diplômes, et se leva du lit.Keiji ouvrit la fenêtre afin d'aérer la chambre qui puait l'enfermer et s'en alla vers la salle de bain dans le but de prendre une douche. C'est vingt minutes plus tard qu'il en sortit avec une chemise blanche mais très légère et un pantalon fluide gris.
Il retrouva son confident assit sur son lit, certainement entrain de se remettre de sa nuit avant qu'à son tour il ne se dirige vers la salle d'eau précédemment utilisée.Keiji prit son téléphone et son chargeur et le brancha dans la prise de la cuisine. Il y fit des pains perdus, quatre, et en attendant que ceux-ci finissent de cuir, il se débarrassa des notifications agaçantes et impertinentes de son cellulaire.
Voyant qu'il avait reçu un message d'un numéro inconnu, il râla et supprima également celui-ci avant de finalement mettre la table.
Aujourd'hui était vendredi, dernier jour de la semaine, et dernier jour de travail pour lui. Le week-end, seuls vingt employés travaillaient, ces vingt employés étaient ceux qui avaient un emploi du temps moins chargé durant la semaine de cinq jours et étaient donc dans l'obligation d'avoir des heures égales aux autres.
Tout le monde y gagnait finalement.
C'est finalement à neuf-heures dix qu'ils quittèrent l'appartement, et toujours dans la même voiture ils se dirigèrent au travail, Akaashi ayant prit le temps de faire deux corndogs pour le déjeuner de lui et du brun. Ils étaient tous deux au premier étage, donc au second service, et allaient pouvoir profiter de la pause méridienne ensemble.
C'est donc entrain de ranger la nouvelle quarantaine de livres rendus dans les étagères diverses de l'étage qu'ils passèrent la matinée, quelques fois accostés par des clients en aide.
C'est finalement aux alentours de onze heures et quelques que les clients se firent davantage nombreux et qu'Akaashi sentit une main se déposer sur son épaule, rangeant le dernier livre dans la section horreur.
Il se retourna, ayant maintenant l'habitude des clients tactiles et sourit commercialement à la quelconque personne s'adressant à lui, mais ce sourire se fana en voyant que ce n'était autre que Bokuto Kotarou lui-même.
- B-Bokuto..?
- Excuse-moi de te.. hum, déranger. Je voulais juste prendre de tes nouvelles. Hier on m'a dit que tu n'étais pas disponible. Ils se scrutèrent du regard. Je t'ai également envoyer un message mais tu ne l'as certainement pas lu.
- O-Oh, tu ne me déranges pas. C'est dans mon travail de venir en aide aux.. clients. Désolé de ne pas avoir lu ton message.
Kotarou tenta un sourire en hochant la tête et semblait sérieusement hésiter sur ses éventuelles prochaines paroles, ce que remarqua sans grande difficulté le patron de building qui - malgré son immense timidité envers son ancien bourreau - prit la parole d'une petite voix :
- As-tu quelque chose à me dire..?
- Oui, désolé. J'ai juste peur de dire quelque de travers alors je réfléchis trop. Enfin.. je me demandais si.. uh.. on pourrait se prendre un moment toi et moi pour.. sérieusement parler. Je ressens personnellement ce besoin de me confesser et de mettre les choses au clair. A toi de me dire si tu le veux également.
Ils se regardèrent dans les yeux avant que Bokuto ne sorte de sa poche un petit bout de papier et ne le tende au noiraud :
- Hum, pour que tu me donnes une réponse plus tard. Bon, je ne te dérange pas plus.. à bientôt j'espère. Il s'abaisse poliment et s'en alla rapidement de l'étage
Akaashi lui était resté stable, ne bougeant plus alors que ses yeux fixaient le chemin par lequel était passer sa connaissance. Il finit par sortir de sa rêverie et fixa le bout de papier entre ses doigts.
Un numéro y était évidemment inscrit.
Il le mit dans sa poche et alla ranger le charriot vide avant de faire un tour de l'étage pour vérifier si tout se passait correctement pour ses salariés et clients. Une matinée à peu près normale pour le jeune adulte autonome.
Mais il ne craint sérieusement que l'arrivée et la revoyure de son ancien persécuteur ne vienne chambouler sa rancune.
Il le craignait affreusement.
De : Vous
A : +81**********
-| Bonsoir, c'est Akaashi.
-| J'aimerais aussi qu'on parle sérieusement.
-| Lundi à 8h ? Je préfère le faire en début de journéeDe : +81**********
A : Vous
-| Je n'ai pas mon mot à dire
-| À lundi, prend soin de toi s'il-te-plaît
Vuto be continued
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𝐅𝐀𝐓 + 𝐁𝐎𝐊𝐔𝐀𝐊𝐀 - 𝐓𝐎𝐌𝐄 𝐈𝐈
FanfictionTOME I : FAT Car l'Amour surplombe la rancune, Akaashi et Bokuto avaient finalement découvert la paix, avaient écrit un nouveau tome avec une nouvelle fin. Plus de persécuteur ni persécuté, seulement Kotarou et Keiji : « - Enchanté, je suis Akaashi...