Victoria et moi nous sommes endormis sans un mot, épuisés par cette dernière jouissance (je lui avais rendu la "politesse") obtenue dans une pièce plongée dans le noir ou presque. Avant de sombrer, j'ai juste eu le temps de penser à Dan, qui dormait dans le canapé à quelques mètres de nous, séparé de notre lit par un simple paravent. J'espère qu'il n'avait rien entendu de mes derniers ébats avec sa soeur. En fait, en tendant l'oreille, je pouvais entendre sa respiration régulière, vaguement entrecoupée d'un petit ronflement de chat, rien d'inélégant, mais cela me confirma qu'il dormait...
Le jour passait maintenant entre les rideaux, mais tout le monde dormait et la rue était calme : je me rendormis très vite. Un peu plus tard, je voyais la mer scintiller, et le vent doux de mon rêve soulevait légèrement le sable de la petite plage où je m'étais retrouvé, sachant vaguement que je rêvais mais continuant quand même à rêver. Le sable m'effleurait doucement, comme la caresse chaude d'un mois d'août sait le faire quand vous vous abandonnez sur une plage à peine venteuse, avec juste ce qui faut d'air pour vous rappeler agréablement que vous avez un corps et que c'est une bonne chose.
Cette caresse du vent et du sable se faisant de plus en plus précise sur mes reins, puis sur mes fesses, je me suis - de contentement - réveillé à moitié, commençant à deviner que dans la réalité, c'est la main de Victoria qui me caressait le bas du dos, et non le gentil sable de mon rêve... Sauf que d'habitude, les caresses de Victoria ne s'attardaient pas sur mes fesses : ça m'aurait gêné, alors que dans mon rêve, ça me ravissait... Là, j'ai eu un moment d'hésitation : c'était vraiment agréable qu'elle ait profité de mon sommeil pour me faire ce truc, mais... Ce n'était pas sa main !
C'était la main droite de Daniel, tranquillement installé dans le lit où il avait dû se glisser, et nous étions...
- Seuls. Oui, nous sommes seuls : Victoria s'est précipitée à son cours de littérature américaine, elle avait oublié qu'il a été avancé d'une heure aujourd'hui...
Et ce taré, tout sourires, continuait à me caresser le bas du dos, mécaniquement, comme si de rien n'était, mais en empiétant de plus en plus sur la raie de mes fesses...
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Bisexuel?
General FictionIl plaît aux filles, et réciproquement. Mais il se sent parfois troublé par les garçons, et ça lui colle la honte. A-t-il le droit de craquer ? Et si oui, doit-il se taire et le cacher ? Ou faire son "coming out" ? Ou alors, oublier ces désirs "coup...