Chapitre 12

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Salam o 3aleikom,

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Comme je disais, nous étions revenus en France et tout se passait bien mais nous nous sommes beaucoup éloignés car chacun a repris ses habitudes et a fait sa vie de son côté. Lui, sortait tout le temps et moi, je me concentrais sur mes études car oui je voulais devenir pharmacienne InshaAllah.

Honnêtement, ça ne me dérangeait pas de ne plus trop le voir car de base, je suis une fille très solitaire.

Mes journées se résumaient à me lever, aller en cour, revenir, faire ma petite routine et dormir.

Ah oui, on dormait pas dans la même chambre car de toute façon il était jamais à la maison.

Je vous passe 3 mois. Aujourd'hui, nos familles allaient nous rendre visite donc j'étais débordée entre aller faire les courses et faire le ménage.

Finalement, j'ai fait une pastela au poisson et une pastela au poulet. J'ai préparé aussi des petits desserts avec des fruits sur le côté.

*Dring Dring

Ils sont là ! Je suis allée leur ouvrir la porte.

Moi : salam o 3aleikom ! Marhba (bienvenue) dokhlo (entrez)

Il y'avait ma famille ainsi que celle de Zeydan. Ils sont arrivés en même temps.

On est parti s'installer sur le grand canapé.

Eux : wa 3aleikom salam

Ma mère : ça va benti ? Comment ça se passe ?

Mon frère : waaaa zehma tu fais la cuisine et tout rayyyy (j'avais mon tablier)

Moi : ah parce que c'est qui, qui te faisait à manger à la maison ? Hein ?

Lui : mdrrr t'inquiète

Moi : ils sont où Hayden, Samir et Karim ?

Lui : ils ne pouvaient pas venir, ils vont passer un autre jour

Moi : ah

Hakim (frère à Zeydan) : we le sang *en me tchekant

Moi : weee bien ou quoi ?

Hakim : zehma la street

Moi : mdrr t'as vu ça

Mon père : je suis fier de toi benti bravo

J'étais trop contente qu'il me dise ça, car de base il ne dit jamais de compliments, c'est très rare.

Mon père : tient *en me donnant un sac

Moi : mais non fallait pas

Mon père : skot et prend

Moi : merci baba

La petite sœur de Zeydan (Tesnim) : AYAAAA !

Moi : ohhh mon bébé ! Ça va ?

Elle : oui, je peux regarder Dora.

Moi : mais oui biensur

Je lui met Dora à la télévision. Les parents de Zeydan ont ramené aussi des gâteaux, ect.

Moi : chokran khalti mais fallait pas vous déranger

La mère de Zeydan (on va l'appeler Khadija) : ça ne nous dérange pas benti

Et si je ne t'avais pas connuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant