Chapitre 17

260 6 16
                                    

Salam o 3aleikom,

                                17

J'entendais plusieures voix en même temps. Ces voix ne m'étaient pas inconnu.

Aymen : AYAAAAA ???

Lorsqu'il ma vu, il s'est stoppé net.

Aymen : NAN *coup de poing dans le mur ne me dit pas qu'il t'a fait ça..

Imrane : FAIT QUOI ?!

Il baissa les yeux et me regarda avec un visage ahuri qui passa à la colère.

Imrane : JE VAIS LE TUER ! SALE *** JE SUIS UN GROS *** DE LUI AVOIR LAISSÉ MA SŒUR !!

Il continue à insulter et à taper dans tout ce qu'il trouve. Moi, j'étais juste la spectatrice de la scène qui se passe devant moi.

Badr était là aussi. Il n'a pas dit un seul mot, et ça c'est pas bon signe.

Aymen est venu m'aider à me relever et ils m'ont direct emmené à l'hôpital. Sur la route, personne parlait. Tout le monde était choqué des événements. Aymen, je sentais un regret profond en lui. Mais ce n'était pas sa faute.

Arrivés à l'hôpital, les infirmières et médecins m'ont pris en charge. Je devais rester une semaine à l'hôpital car les blessures étaient profondes. Mais Al hamdoulilah, rien de casser.

Pendant toute la semaine, tout le monde est venu me rendre visite (les filles, les gars,..) sauf mes parents. On ne leur a pas dit.

Je me suis bien reposée, j'ai bien pris des forces et mes blessures ont cicatrisé. Au moins, mon visage n'était pas très touché. Donc cv.

Après cette semaine passée à l'hôpital, j'ai du rentrée mais pas à Marseille, je devais rentrer à Bx, ma ville. Car selon mes frères, c'était fini, j'allais divorcer et rester vivre à Bx. J'étais d'accord, c'était la meilleure décision à prendre. Certes les sentiments sont toujours là même si je pense qu'ils ont tous bousculé vers la haine. Car en ce moment, je ne ressent que du dégoût, haine voir mépris envers cet individu.

Pour ce qui est de la dette, les gars vont s'en charger.

Je vous passe 2 semaines, il n'y a rien eu de spécial. J'ai changé du coup d'université pour pouvoir finir mes études ici. L'autre n'est plus dans les parages. Ni moi, ni mes frères l'ont vu. Et tant mieux. Les filles étaient passées, je leur ai menti à elles aussi. Flemme d'avoir la pitié des gens. Et même si ce que Zeydan m'a fait est mal, je ne veux pas lui faire une mauvaise image. Je suis allée demander le divorce. Ma mère a voulu avoir des explications, j'ai du lui mentir ENCORE. Je déteste mentir à ma mère mais je ne pouvais pas lui dire qu'il me tapait.. Elle a essayé de me résonner mais c'était mort. Mon père l'a mal pris un peu mais au final, il a accepté mon choix. Les parents de Zeydan l'ont un peu mal pris mais ils ont du accepter. Sa mère m'a dit une chose que je n'oublierai jamais. (Pour info, la famille de Zeydan ne savent pas qu'il me frappait)

Flashback :

Mère de Zeydan : Aya, je sais que mon fils n'est pas le meilleur mari du monde mais je sais qu'il t'aime beaucoup et je sais aussi que tu l'aimes. Je respecte ton choix benti car je sais que vous allez vous retrouver. Vous êtes des âmes sœurs même si vous êtes totalement différents. Je le sais, je suis une mère, je vois tout et sais tout. Tu seras la belle fille que je n'aurais jamais eu. Je suis tellement heureuse de t'avoir rencontré toi et ta famille. Tu es d'une bonté MashaAllah.

Moi : *pleure Khalti c'est dur wAllah, je ne peux rien vous cacher mais de toute façon, comme je l'ai dit depuis le début, c'est le mektoub. On verra ce qu'Allah nous a prévu. Moi aussi khalti, je suis contente de t'avoir connu ainsi que votre famille. Vous êtes des personnes vrais avec un cœur pur et malgré mes choix, vous les acceptez. Je ne peux que vous consacrer tout mon respect.

Et si je ne t'avais pas connuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant