Chapitre 02. Danger

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Eileen

Bordel, de merde.

Des braqueurs ? Ici ?

Mon pouls s'accélère à chaque intonation de voix provenant des braqueurs qui recommençaient à crier :

- J'ai pas vraiment tout mon temps, alors sois tu te grouilles, sois j'te met une balle ! A toi de voir, ma belle. 

J'entendis des sanglots tout prés. J'arrive donc à conclure que c'est Phoebe qui doit surement pleurer en vidant la caisse.

- Allez tout fouiller ! Ramenez moi ceux qui sont aussi en cuisine, rajouta une autre voix avec un léger accent, je veux que tout le monde soit dans la salle de restaurant. 

Il devait surement parler à ses collègues vu que j'entendis des bruits de pas se rapprocher. Je me dépêche de vite rentrer dans les vestiaires.

J'accours presque jusqu'à mon sac où je sors mon téléphone. Je tremble de peur. J'ai tellement peur que l'un d'eux rentre et qu'il me voit entrain d'appeler les flics.

Merde !

L'un d'eux est rentré car je viens d'entendre la porte des vestiaires s'ouvrir brusquement. Je m'empresse d'aller au toilettes pour me réfugier dans une des cabine, toujours le téléphone à l'oreille en espérant que ça décroche vite.

Mes lèvres tremblent entre elles, j'ai l'impression que je vais faire une crise d'angoisse si je me calme pas rapidement.

Une voix à travers mon téléphone me fit tout à coup sursauter mais c'était rien qu'une dame qui avait répondu à mon appel :

- Commissariat de police de Richmond, j'écoute ?

Je ne peux répondre quand j'entendis des pas dans les vestiaires qui ont l'air de se diriger vers la porte des toilettes.

- Allô ?  Continua la femme. 

- Allô.. répondis-je en sanglot, des... des braqueurs sont venus... et..

- D'accord, calmez vous. Tout va bien se passer, vous êtes en sécurité ? Vous êtes où ?

- Je suis dans les toilettes,
je suis au ******* c'est le restaurant au bord de l'autoroute.

- Très bien. Vous allez rester avec moi tout le long en attendant qu'une unité vienne jusqu'à vous. D'accord ?

Je hocha la tête sauf qu'elle ne pouvait pas me voir, donc je répondis aussitôt :

- D'accord.

- Vous savez combien ils sont ? 

J'écarta le téléphone de mon oreille pour pouvoir voir que la porte des toilettes venait de s'ouvrir mais plus doucement qu'il y a quelques instants

- Madame ? Entendais-je au bout du fil.

Je vais mourir.

Pourquoi j'ai autant parlé de la mort ?!

Voila qu'elle est là, à quelques mètres de moi, séparée d'une simple porte.

- Allô ? Vous m'entendez ?

C'est pas une bonne idée de parler maintenant alors qu'un putain de détraqué est à deux mètres de moi et possiblement armé.

- L'unité arrive dans dix minutes ! Me prévient quand même l'agent se doutant sûrement que je ne puisse pas parler. 

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