Le corps collé contre ma chambre de petite fille, je ne réfléchis plus.

je me débat, je ne sais plus pourquoi ni comment mais je sais que je dois me battre encore un peu.

Une main se pose à côté de mon épaule.
La force me vient et me crie de m'abaisser j'agis par instinct.

Je marche à quatre pattes aussi vite que je peux, mes mains s'enfonce dans le carrelage froid, s'agrippe et me traîne moi et mon poids d'enfants de 6 ans.

Relève toi me souffle mon corps.

Ne fais pas ça me souffle ma raison.

Ce regard, celui-là restera gravé à jamais dans mon âme et reviendra me hanter.

Cette haine, ce besoin de me faire du mal.. c'est maladifs comme si je devais souffrir comme si j'étais destinée à ça.

Il est incontrôlable, je n'essaye même pas de l'arrêter.

je panique quand ses mains se retrouvent sur moi, sur mon corps.

Une légère pression et tout s'arrête.

mes yeux se ferment.

Mon coeur est resté au dessus des escaliers piétiner à côté de ses pieds.

Mon cerveau est déconnecté de la réalité, je sais que je tombe je sais que j'ai mal, que je vais sûrement m'ouvrir le crâne sur la dernier marche en pierre mais plus rien n'a d'importance.

La réalité à quitter mon esprit et je ne peux-veux-plus réfléchir.

Comme sur un nuage, c'est turbulent mais calme en même temps.

Mon corps retrouve stabilité sur le carrelage.

En étoile, mon souffle reste bloqué dans ma poitrine et il ne me reste plus qu'une chose à faire... hurler.

Hurler tellement fort que je m'en déchirerait les cordes vocales, je jure que c'est lui, lui qui ma poussée.

- Tu es tombée toute seule je n'ai rien fais !

Menteur

Menteur

Menteur

- Ma réalité

Women and flowersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant