Enfin seule

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Info :
J'ai sortie une nouvelle histoire sur mon compte sous le titre de "Monsieur ?" (prof x élève), je vous laisse aller jeter un coup d'œil si vous êtes curieux et merci de lire mon récit, bonne lecture.

Ekko Kin.


Dimanche 4 Septembre 10h32 :

Une petite fourgonnette blanche s'immisce dans la forêts de sapin, elle monte, tourne, accélère puis freine sur les collines et les virages du paysage... À son bord se trouve deux personnes. Au poste du conducteur on peut apercevoir un homme, la quarantaine bien tassée, une moustache brune, des cheveux quelques peu dégarnis au sommet de son crâne. Vêtu d'une chemise à carreau typique de c'elle que portent les bûcherons du coin, ainsi que d'un vieux jean taché de peinture accompagné d'une paire de botte en cuir qui on elle aussi bien vécue. Sur le siège passager du véhicule une silhouette beaucoup plus fine est installée, une jeune femme d'1M70 regarde le paysage défiler à travers la vitre, les cheveux courts légèrement ondulés s'arrêtant à la jointure de son cou et de sa tête, bruns voir noir tellement ceux-ci étaient sombre, les yeux bleu, le tint blanchâtre; sur son visage était disséminé quelques tâches de rousseurs, habillé d'une marinière à manche longue aux rayures rouge et noir, d'un bonnet ainsi que d'un perfecto d'un jean et d'une paire de Timberland de la même couleur.

Aucun des deux occupants ne semblaient parler, l'ambiance était froide quand soudain le paysage anciennement fait de sapin à perte de vue devint maintenant une ville.

"Nous sommes arrivés à Forks." fit le conducteur avec monotonie.

"Déjà ?" Suivi aussitôt la jeune femme.

Le silence se réinstalla, l'ambiance qui était froide laissait maintenant planer un certain malaise.

"Louise, est-ce que tu peux me guider jusqu'à ta nouvelle adresse s'il te plaît ?" Reprit le Monsieur.

"Oui bien sûr, j'avais complètement oublié que tu n'étais jamais venue par chez-moi, prends à droite et poursuit tout droit pendant 500M, ensuite au panneau jaune tourne à gauche et nous devrions être arrivés."

"Entendu."

L'homme suivit les indications, puis arrivé au panneau jaune, il tourna à gauche sur un petit chemin de terre et s'arrêta net devant une maisonnette dont les peintures de la façade étaient encore fraîches, la modeste demeure était dans un vert très foncé, elle devait faire pas plus de 50m2 et était composée de 3 fenêtres, la première donnait sur ce qui semblait être une cuisine, au dessus de celle-ci une chambre sur mezzanine et en bas à droite la troisième fenêtre, la plus grande, donnait vue sur un salon.

La jeune femme sortie de la fourgonnette, ouvrit le coffre et prit 2 gros sac de voyage qu'elle portait difficilement.

"Laisse !" fit l'homme un peu rustre en s'emparant des sacs.

"Merci, je vais ouvrir la porte. Restes un peu si tu veux, j'ai de quoi faire du café." Proposa la jeune femme.

"Ne t'en fais pas vas ! j'ai beaucoup de choses à faire aujourd'hui, un verre d'eau sera suffisant." Fit l'homme d'un geste de la main.

"Ah ! ok"

Louise prit ses clés dans la poche de son perfecto et ouvrit en prenant soin de donner un petit coup de pied sur la porte branlante pour faciliter l'ouverture.

La pièce était soigneusement rangée et nettoyée, au rez-de-chaussée sur la gauche se trouvait la cuisine, elle était de couleur bleu nuit pour les placards, crème pour les murs et bois brut pour le plan de travail, devant se trouvait un mini bar accompagnée de deux chaises hautes servant de table à manger pour optimiser l'espace, en hauteur se trouvait la mezzanine servant de chambre à coucher et qui était pourvu d'une simple commode en bois dans un style scandinave et un matelas deux places posé au sol dont les draps étaient noir et blanc. De nouveau au rez-de-chaussée, sur la droite, était agencé un salon, un grand tapis cuivré prenait place sur le parquet, accompagné d'une méridienne en velours côtelé couleur crème munit d'un pled et d'un petit coussin rejoignant parfaitement la couleur du tapis, sur le mur du fond était installé une bibliothèque partiellement remplie. Entre la cuisine et le salon se trouvait une porte donnant sûrement sur la salle de bain et les toilettes.

"Je m'attendais à plus..." fit l'homme avec hésitation après avoir étudier l'espace.

"Rustique ?" Rétorqua Louise "et bien je pensais aussi, mais j'ai réussis à dégoter des pépites en ameublement pour quelques brouettes.

"Combien en tout ?" fit l'homme intrigué en posant les sacs sur la méridienne.

"637$ !" fit Louise d'un ton victorieux.

"637$ ???!" s'exclama le Monsieur "comment ?!"

"Tu te souviens de la boutique de décoration où j'ai travaillé il y a deux ans ?"

Il fit oui de la tête avec hâte.

"Et bien ils ont fait faillite et ils devaient absolument se débarrasser de leur stock donc ils ont tout mis à moins 80%"

"Tu as fais une belle affaire" Dit aussitôt celui-ci en regardant une nouvelle fois la demeure.

"En effet ! tiens ton verre d'eau" fit Louise en posant le verre sur le mini bar.

"J'avais un peu peur que tu ai à survivre dans cette cabane, mais je suis étonné de voir que tu as fais du bon travail, je ne m'attendais pas à ça de toi. " Reprit l'homme en buvant son verre d'une traite.

"Merci Henry."

"Bien, je ne voudrais surtout pas être en retard, je dois vraiment filer, en tout cas Louise. Bien que ton séjour dans notre famille fut bref et compliqué.. sache que notre porte sera toujours grande ouverte pour toi et n'hésite pas à nous appeler Myriam ou moi au moindre soucis." Fit Henry sans prendre de pause dans sa phrase, visiblement gêné par ce genre de déclaration sentimentales.

"Heu.. merci ! oui et puis je ne suis pas si loin de Clallam Bay, je vous rendrais visite" Enchaîna Louise tout aussi gênée de la situation.

"Bon, bah..à très vite alors !"

"Oui voilà.."

Sur ces dernières paroles maladroites, Henry sortit de la demeure précipitamment, claqua la porte derrière lui et reprît le volant de sa fourgonnette, le bruit de c'elle-ci s'éloignait de plus en plus et laissait à présent place aux doux sons de la nature que Louise apprécie tant.

"Mmh enfin seule..." Fit la jeune femme en prenant une grande inspiration et en balayant ce qui était à présent son nouveau chez-sois de ses yeux bleu océan.

Brillons sous le soleilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant