Le jour enrage, mais la nuit apaise.
Le temps défile, toujours une case d'avance sur toi.
Chaque jour, tu deviens las.
Lassé du quartier, de la ville, des gens, de l'amour, de la vie.
Lassé de ton existence, pathétique.Chaque nuit, inévitablement, les pensées s'arrêtent le temps d'un repos.
Mais les réveils se ressemblent et s'enchaînent.Une fièvre s'empare de toi tous les jours.
Elle te consume, goutte par goutte.Plus rien ne fait sens à présent, tu peux partir.
Tu peux abandonner, lâche que tu es.Plus rien ne te retiens ci-bas.