Voilà que je ne pensais plus à toi. Enfin si... mais je ne t'ai pas écrit... je ne suis pas bonne parfois...
Sauras-tu un jour me pardonner ? J'en doute. Sans mes nombreux états-d'âmes, nous pourrions être heureux...
Depuis toutes ces années tu restes là, debout face à moi, mais ton visage semble s'effacer dans le néant de l'oubli. Au plus ton être s'évapore, au plus mon monde tombe dans la nuit, noire...
Tes yeux bleus ternissent, tes cheveux roux flamboyants s'éteignent. Et moi je reste là, immobile, les yeux brûlant de larme...