Chapitre 4 : Oui Sir' !

12 2 2
                                    

"Pleins de cadavres couché par terre, je m'avance gentiment. Je reconnais quelques visages. Plus je m'avance plus je me préocupe quand j'entends un cri de douleur venir d'une salle au fond du couloir. Je cours vers le cri, j'ouvre la porte et Sarah est là vivante mais avec les jambes coincées sous une table"
Sarah : Aiko-kun !
"Elle pleure. Je sors ses jambes de dessous la table"
Sarah : Je ne sens plus mes jambes...
"J'espère qu'elle pourra encore marcher, je la porte et je marche le long du couloir, Sarah continue de pleurer contre ma poitrine. Une fois dehors je vois les pompiers avec des blessés et Arno énervé mais aussi soulagé."
Arno : Sarah !
"Il court vers nous, quand un pompier vient nous aborder pour voir ce qu'à Sarah"
Pompier : On va voir ce qu'elle a.
"Il l'a pris et l'a mis sur une maquette. J'essaye de voir la Capitale mais on ne voit rien."
Arno : Tout vas bien Dai' ?
Moi : Oui.
"Je suis sûr que cet incendie est un accident produit par la guerre. Je regarde une dernière fois la ville et de la fumée apparaît. Apparement j'avais raison."
Pompier : Elle devra être en chaise roulante.
"Arno semble énervé et moi je regarde Sarah en pensant à Arm qui doit être au milieu de cette fumée."
Maître : Rentrez tous à la maison et restez-y.
Élève : Pourquoi ?
Maître : La situation est critique à la Capitale donc si vous y habitez près, allez chez quelqu'un d'autre. Autre chose, soyez au moins par deux.
"Le maître nous considérait comme des enfants de maternelle. Évidemment qu'on ne va pas laissé Sarah toute seule."
Pompier : Encore une chose, les frontières sont fermées jusqu'à ce que ça s'arrête.
"Les élèves des autres classes ont regardé le bâtiment détruit. Maintenant que j'y pense, la plus part des cadavres que j'ai vu étaient des pauvres comme moi, je me demande si finalement c'était fait exprès cet incendie."
Sarah : Aiko, tu pourras encore dormir chez nous.
Moi : D'accord.
Arno : Je vais rester ici, je vais essayer d'aider les pompiers.
Moi : D'accord.
"J'suis parti en poussant Sarah qui est sur sa chaise roulante. Nous avons entendu un bruit stridant."
Sarah : C'est quoi Aiko ?
Moi : Aucune idée.
"Je regarde le ciel et des dragons envahissent le ciel. Ils vont se mêler à bataille ?!"
Moi : Ce sont des dragons.
Sarah : Aiko, pourquoi on va ici ?
Moi : J'ai juste envie de voir ce qui se passe.
"Nous sommes montés sur une coline et là c'était la guerre, des dragons, l'armée et les soldats du président. La Capitale était en flammes."
Moi : Rentrons vite.
Sarah : Oui.
"Chez Sarah, sa mère a commencé à pleurer en la voyant, heureusement qu'elle a de l'argent avec la nouvelle médecine elle sera vite guérie."
Mère de Sarah : Tu es vivante ! J'ai eu tellement peur.
Sarah : Tu dois remercier Aiko-kun, c'est lui qui m'as sauvé.
Mère de Sarah : Merci beaucoup.
Moi : C'est moi qui doit vous remercier de m'héberger.
"Pendant le dîner, on regardait la télévision..."
Présentateur : Info' de dernière minute. La guerre est terminé déclare le président après avoir tué plus d'un million de soldats de l'armée, d'après le commandant quelques soldats ont disparus.
"Arm...Je regarde Sarah et sa mère"
Mère de Sarah : J'espère qu'Arm...
"Elle a commencé à pleurer et Sarah a les larmes aux yeux."
Moi : Ne vous inquiètez pas il va bien.
Sarah : Comment on peut le savoir ?
"Désoler Arm.'
Moi : Il m'a dit qu'il allait partir un moment histoire que tout se remette en place mais il va revenir dès qu'il pourra.
Sarah : J'espère qu'il va bien.
"Le lendemain Sarah est allée au médecin et moi à l'école comme chaque matin, maintenant on partage les classes. Et pour une fois j'écoute le cours d'Allemand. Quelqu'un a toqué à la porte"
Maître : Entrez.
Soldat : On voudrait parler avec vos élèves.
Maître : Bien sûr.
"Je me demande ce qu'ils font là eux..."
Soldat : Bien, comme vous devriez le savoir, nous avons perdu beaucoup de soldats c'est pour ça, qu'on choisit des jeunes garçons de votre âge.
Arno : Vous choississez ? C'est à dire qu'on a pas le choix ?
"Bravo, imbécile."
Soldat : Les pauvres n'ont pas le choix mais les riches oui.
"Évidemment, sinon ce n'est pas drôle. Je commence à m'habituer à force."
Soldat : Bien, alors...Toi !
"Il pointe son doigt sur moi"
Moi : Oui ?
Soldat : Tu viens avec nous.
Arno : Dai'.
Moi : J'ai l'habitude d'être traité comme un chien.
"Le soldat a appellé tous les non-privillègiés de ma classe et nous sommes partis. Il nous a demandé nos prénoms et pendant le chemin il nous a dit ce qu'il attend de nous."
Soldat : Maintenant appelez moi commandant. Je vais vous montrer vos chambres et allez dans le bâtiment là-bas pour votre cours.
"Je sens que je vais adorer...Nous avons mis nos uniformes de recrutes et nous sommes allés dans le bâtiment, là le commandant nous attendais."
Commandant : Bien, asseyez-vous. Commençons par vos questions.
Recrute : Nous allons rentrer quand ?
Commandant : Pas avant un bon moment, vous allez passer des tests pendant 2 ans. Ensuite si vous passez vous pouvez devenir soldat officiel et si non vous pourrez partir. Maintenant votre maison est ici.
Recrute : Nous ne pourrons plus voir nos amis ?!
Commandant : Exactement. Bien maintenant je vais vous raconter votre journée. À 5h15 le réveil, 10 minutes pour vous préparer p'tit déjeuner inclus. Ensuite jusqu'à 13h les cours théorie, et jusqu'à 20h cours pratique le reste libre.
"Je repensais au visage d'Arno en me voyant partir. Voilà comment seront mes deux prochaines années..."

◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆

Voilà 4ème chapitre plus long et jusqu'à là, ce n'est rien ;) Bon à une prochaine :D

Les Tueurs des MonstresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant