𝐿𝑒𝑠 𝑗𝑢𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒́𝑚𝑜𝑛𝑖𝑎𝑞𝑢𝑒𝑠

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Une voix grave et angoissante se fait entendre. J'ouvre lentement les yeux et essaie de relever la tête avec difficulté (aïe mon cou). Je suis dans une pièce en béton triste et lugubre. Sous le coup de l'étonnement, je sursaute pour me relever mais des chaînes viennent terminer ma course et mon dos fini par s'écraser sur le mur derrière moi. En scrutant la pièce je remarque que mes bras sont enchaînés (mais où suis-je ?).

Soudain une petite trappe incrustée dans la porte s'ouvre et un bout de visage apparaît

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Soudain une petite trappe incrustée dans la porte s'ouvre et un bout de visage apparaît. D'abord un œil, puis une bouche laissant s'échapper la même voix glaciale que j'ai entendu plus tôt.

Démon : Allez fini de rêvasser, c'est l'heure de manger.

Un frisson me parcours le corps. Vous savez, en général quand on vous dit "à table", vous êtes heureux, mais quand une voix comme la sienne le dit, croyez moi cela n'a rien de rassurant.

Le grincement de la porte en métal frottant le sol laisse un sentiment d'angoisse parcourir tout mon corps. La silhouette d'un homme apparaît, il semble être vêtu de noir et avoir d'immenses cornes étonnement pointues. C'est le genre de cornes qui vous ferai finir en brochette en un rien de temps... (gloops)

Il s'approche de moi lentement, je peux maintenant distinguer chaque traits de son corps (ce mec est flippant !). Une chose est sûre, ce type est forcément un démon, il dégage une aura terrifiante, je pense qu'il a le sang de beaucoup d'humains sur les mains... Dans le plus grand des calmes, il se penche vers moi et plonge ses pupilles sanglantes dans les miennes.

Démon : Alors Yuki, tu as perdu ta langue ? C'est comme ça que tu remercie la personne qui te nourri.

(Yuki ????! Je ne m'appelle pas Yuki !?).

Je suis incapable d'ouvrir la bouche, mes lèvres sont comme collées entre elles. Impossible d'expliquer ce malentendu.

(Cet homme doit me confondre avec une certaine Yuki... Mais qui est-elle ? Pourquoi suis-je ici ?).

Devant mon silence, son visage se ferme et il se redresse le regard froid.

Démon : Je vois. Tu veux la jouer comme ça.

J'ai a peine eu le temps de voir sa main se lever qu'elle vient heurter mon visage d'une violence indescriptible, assez puissante pour me mettre K.O.

Mes yeux s'ouvrent soudainement. La sueur sur mon front ainsi que les tremblements de mes organes me plongent dans une bataille sans merci contre mon plafond. Il n'y a ni bruit, ni odeur, le monde autour de moi a comme disparu.

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La Fille au Sang de DémonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant