chapitre 15

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Hayden

Dans le silence total de ma chambre, j'essaye de m'endormir. Pas facile quand une certaine princesse occupe toutes mes pensées. Tout le temps.

La scène de tout à l'heure me revient en tête et je ne peux que penser à la façon dont son corps était sur le mien, à quel point son rictus suffisant faisait battre mon cœur beaucoup plus vite. Cette image apparaît devant mes yeux à chaque fois que je les ferme, et c'est un vrai supplice. Le corps de Adaliah sur le mien, ses longues jambes tatouées de chaque côté de mon corps et elle, assise directement sur ma queue.

Cette dernière réagit à ses pensées et mon short devient étrangement plus serré.

Je lâche un souffle, mon corps me trahit totalement, surtout en réagissant comme ça. Je rejette la couverture à mes pieds et me positionne sur le dos. Très vite, plus d'images me traversent la rétine, des images que je ne devrais clairement pas avoir et encore moins avec cette personne. D'un geste habile je passe ma main dans mon short et mon caleçon, entourant ma queue déjà dure. Je lâche un souffle de relief, ça fait bien trop longtemps que je me retiens et j'arrive au bout de mes forces. Pour l'instant, j'ai besoin d'assouvir ce désir qui brûle de l'intérieur. Cette princesse aura ma peau. Je fais attention en même temps et lance quelques regards dans le couloir pour distinguer un mouvement ou bien une lumière qui s'allume.

Ce serait vraiment fâcheux si Adaliah venait à me trouver dans cette position, et je pourrais parier qu'elle me charriait dessus pendant très longtemps.

J'entame d'abord de lents mouvements et rejette la tête en arrière. Chaque centimètres que je parcours m'envoie de légers frissons de plaisir le long de ma colonne vertébrale. J'essaye d'être silencieux, même si Adaliah dort en bas, on est jamais à l'abri d'une mauvaise surprise. Je ferme les yeux et entrouvre les lèvres, laissant passer ma respiration agitée quand le plaisir monte de plus en plus. Je me déteste de faire ça mais la satisfaction et le désir ont pris le dessus. Je sens la dureté sous mes doigts et lâche un léger gémissement sans faire exprès, je me mords la lèvre, empêchant tout autre mot ou son de sortir.

Putain Hayden, c'est pas si compliqué.

Je veux obliger mon esprit à penser à n'importe quoi mais toutes les images qui défilent sont Adaliah. C'est peut-être parce que c'est la personne que je vois le plus ces dernières semaines et que mon subconscient veut me faire passer un message : sors plus.

Mais je ne peux pas.

Alors je l'imagine elle, laissant passer des semaines de frustration entre mes doigts, ma respiration se fait plus saccadée et une sensation de chaleur se répand en moi. Dans un dernier mouvement, je joui.

Mes oreilles bourdonnent et le plaisir m'emplit le corps et traverse mes veines, mon visage se tordant de plaisir. Quand le silence retombe enfin, la situation vient me frapper. Je reprends ma respiration et me lève pour aller dans la salle de bain. Ce qui vient de se passer n'arrivera plus.

5 heures.

Mon téléphone prêt dans une main, je descends à pas de loup dans le salon. Je me suis très vite endormi après mon plaisir d'hier et me suis tout aussi vite réveillé en sachant ce qui m'attendait ce matin.

Je ne sais pas si Adaliah est du genre réveil de l'armée, mais c'est ce qu'on va découvrir dans quelques instants. Je monte le son de mon téléphone à fond et vérifie que j'ai bien lancer la bonne vidéo : les trompettes utilisées à l'armée pour réveiller les soldats.

Je ne sais pas si elle va trouver ça drôle mais moi, je me réjouis d'avance de sa réaction. Je pose mon pied sur le dernier escalier quand une douce odeur me titille les narines. Mon regard se pose sur le canapé et ce que je vois fait très vite descendre ma gaieté; rien.

Un amour royalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant