18. Salades Tomates Onions

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                      Emmy
Au camp d'entraînement, 17h56, Paris.

Je courais en direction des vestiaires. Merde merde merde.

Mais qu'est-ce que je suis en train de faire ? Et si c'était vraiment lui ? Après, je ne sais même pas ce que je vais lui dire. Mais je me sens affreusement coupable. Je n'aurais pas dû.

Bon Em' arrête de penser à ça. Pense à autre chose. La dernière phrase de Kim'... Je ne l'ai pas très bien comprise. Un imprévu ?

«T'inquiète pas, t'as encore le temps. ricana t-il. Il va avoir comme.. un imprévu.»

Qu'est-ce qu'il veut dire par là ? Je n'ai pas trop compris. Mais bon, c'est Presnel, c'est normal.

Arrivée devant la porte, je la poussa doucement. Je jetta un rapide coup d'œil pour voir si il y avait quelqu'un. Vide.

C'est vide. Comme mon cerveau.

Il n'y a personne. Je souffle et ouvre, cette fois, la porte en grand.

T'as pris trop de temps ma grosse... Je m'assois sur l'un des « banc-banquette » et m'y recroqueville pensant au moins trois minutes.

De toute façon j'aller rien faire... Enfin.. si. J'aurais voulue qu'il soit là... Qu'il-

Soudain, la porte s'ouvrît dans un grand un bruit. Je sursauta jusqu'au plafond en lâchant un énorme crie aiguë ne m'y attendent pas du tout.

—( en anglais ) PUTAIN, QUI A REMPLACÉ MON SHAMPOING PAR DE LA MAYO ?! cria la voix qui venait d'ouvrir la porte.

Cette voix je la connaissais déjà. Son accent Brésilien ne trompe pas.

J'enlève mes mains de mes yeux et les ouvres doucement. Je vois, le Brésilien torse nue avec comme seul habit son bat de maillot de foot descendu, faisant ressortir le V de ses abdos. Il a le visage complètement paniqué, sa respiration et haletante y témoigne, et ses cheuveux... ils sont recouverts de mayonnaise.

Cette vision me fit pouffer de rire. Mais voyant que ce n'était pas le moment je me retenue.

C'était ça l'imprévu dont parler Presnel. Oh les batards... Ils ont osé.

Lui, resta béant en me regardant. Après une dizaine de secondes, il se retourna vers les douches en marmonnant des mots seulement audible par lui seul.

Je me leva précipitamment. Quand, il allait fermer la porte, je mis mon pied dans l'entre ouverture.

—( en portugais) Attends... deux secondes. dis-je les yeux baissés, d'une petite voix. S'il te plaît.

Quoi ? demanda t-il froidement en me jaugeant du regard.

Bah... euh...enfaite...je-

—Tu veux quoi ?

—Tu... hésitai-je, tu veux que je t'aide..? T'es cheveux.. enfin- Tu le sais déjà enfait-

—Non. dit-il en se tournant.

C'était pas une question.

Je ne veux pas. ce retourna t-il.

Arrête.. soufflai-je en prenant mon courage à deux mains. Tu ressembles à un kebabier. Tu sens le kebabier. Et pour finir, tu ne sais même pas le code du casier de Kyky. Alors  que moi, si.

Il réfléchit cinq secondes, soupira et finit par accepter, lâchement.

Je me dirigea vers le casier de Kyky et tapa son code. Il ne marche pas. Je réessaya en me disant que je l'ai peut-être raté. Mais Ça ne marche toujours pas.

Dentelle Rouge  // Neymar x Oc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant