Redamancy | TaeKook

Chapitre 33

Bonjour !! Je suis tellement contente de vous retrouver avec ce chapitre, j'espère qu'il vous plaira.

Je vous recommande de jouer la musique en média durant tout le chapitre, je l'ai écoutée pendant toute son écriture alors je ne me vois plus le lire sans haha.

Bonne lecture <3

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Le son strident du réveil m'extirpa de mon profond sommeil, évidemment j'en étais joie et bonheur.

Ma tête me lança avant même d'avoir correctement repris mes esprits.

Je mis du temps à rassembler le courage nécessaire pour tendre mon bras et arrêter le cauchemar de millions d'êtres humains. Peut-être bien cinq minutes qui furent extrêmement longues à supporter.

Surtout lorsque la mélodie paraissait s'accentuer au creux de mon crâne à chaque nouvelle intonation.

Une fois le silence de nouveau installé, je déposai ma paume froide sur mon front tout en laissant échapper un gémissement de douleur.

Mes paupières daignèrent enfin se décoller et laisser mes yeux lourds s'habituer à la lumière matinale.

Lorsque tout devint un peu moins flou, je parvins à distinguer les formes autour de moi.

Et les petits échantillons de nourriture emballés à l'entrée, le peignoir aux broderies blanches accroché sur la porte ainsi que l'écran fixé au mur me rappelèrent un peu trop vite l'endroit dans lequel j'étais.

Une valise était ouverte sur le sol, dégoulinante de vêtements froissés et agglutinés. Elle ressemblait à la gueule d'un monstre assoiffé de sang.

D'accord, je délirais.

Là, parmi cette montagne angoissante, ennemie jurée de l'organisation, se trouvait l'élément qui contribua à me remémorer une bonne partie des événements de la veille.

Un joli tutu blanc.

Mon torse fit un bond vers l'avant et s'empressa de pivoter vers la table de chevet où reposait mon téléphone.

Je me ruai alors dessus afin d'allumer l'écran et vérifier l'heure.

9h47.

Putain, j'étais en retard, extrêmement en retard.

Je me levai de manière si brusque que je manquai d'être pris par un vertige, uniquement habillé d'un caleçon, puis cherchai à la hâte mes vêtements.

Mais impossible de mettre la main dessus.

Le lit king size dans lequel j'avais visiblement passé la nuit n'était défait que de mon côté, pourtant j'en étais sûr, cette suite d'hôtel lui appartenait.

Où était-elle passée ?

Mes jambes s'empressèrent de sortir de la pièce pour la chercher, complètement désemparé.

Je débarquai dans le petit salon servant d'entrée où traînait encore quelques unes de ses affaires, dont des produits de maquillage, des pointes et un fer à lisser.

Finalement, mes orbes toujours peu habitués à la luminosité heurtèrent violemment sa silhouette habillée d'une nuisette noire, peut-être un peu trop fine pour le bon fonctionnement de mes neurones, en train de fumer sur le petit balcon qui donnait vue sur les rues prisées de Londres.

Toute la décoration caractérisait la luxuriance de cet endroit, et si me réveiller chez moi avait parfois le même effet, je ne pus m'empêcher d'être impressionné.