The Seven Deadly Sins

Prologue

🎶Partition-Beyoncé

TW: sang, meurtre, sexe

La musique commence et retentit. Un pied après l'autre, je me déplace à son rythme et j'avance à travers la pièce plongée sous les lumières ultraviolettes. Sous le son de mes talons, je l'observe assis sur sa chaise face à moi. Lui aussi me regarde, difficilement dans les yeux, mais de toutes façons, plus pour longtemps.Je sens son regard sur moi, je n'y décèle que du désir. LE désir qu'il a pour moi. Je me sens si puissante. On le dit si bien : la faiblesse de l'homme, c'est la femme ! Un dicton que j'utilise bien a mon avantage.

Je m'avance vers lui et m'agenouille devant. Il frémit, tape du pied, s'impatiente. Je sais déjà ce qu'il pense, malheureusement il va se rendre compte trop tard qu'il se trompe lourdement. Il s'attend à ce que je lui taille une pipe : grossière erreur ! La psilocybine commence à tourner dans son sang et faire son petit effet car il penche déjà la tête en arrière de plaisir, alors que je ne l'ai même pas effleuré. Tant mieux, il ne verra pas que je tire sur le bout de la corde présente dans mon dos qui maintenait ma robe en corset, ainsi elle se défait pour se transformer en magnifique dos nu. Je l'utilise pour lui attacher ses chevilles aux pieds de la chaise, puis ses poignets grâce aux techniques de Shibari si bien apprises.

Quand je me redresse pour lui faire face, je remarque son étonnement dans ses yeux, évidemment le pauvre il n'y comprend rien. Ne t'inquiète pas Darling, tout va bien se passer, tu n'es pas au bout de tes surprises. Je me retourne pour lui tourner le dos, me pencher et danser en me frottant à son entrejambe enflée. Il essaye tant bien que mal de soulever son bassin pour rechercher mon contact, mais il a du mal : il reste attaché. Je pivote pour me retrouver à nouveau face à lui, me mettant à califourchon sur ses jambes ouvertes. J'entreprends ma danse endiablée, me défoulant sur lui. Mes mains parcourant son torse, je remue mon bassin. Il ferme les yeux. Je me rends compte qu'il perd pied. Je sens le canon froid sur ma cuisse qui commence à me gêner dans mes mouvements. C'est le moment d'agir, de vite passer à l'action. Je décroche mon 9mm qui était accroché à ma jarretière depuis le début. Avant qu'il n'ouvre les yeux, j'ai déjà posée le bout du canon entre ses 2 yeux. Ils les lèvent vers moi pour croiser les miens, dans un dernier élan d'espoir. Trop tard, j'ai déjà pris ma décision : je presse la gâchette. La détonation retentit, le sang jaillit en quantité et un trou béant se forme sur son crâne. « Si tu poses ton doigt sur la détente, c'est pour tirer : abats la menace avant même qu'elle se forme. »