Ma Destinée

Impuissante

TW : viol, harcèlement

les heures et les heures passèrent extrêmement lentement que je cru m'endormir sur ma table de cours.

J'étais tellement en manque de sommeil que j'étais dans impossibilité de tenir ma tête droite afin d'écouter et regarder la prof nous faires les présentations de son nouvelle instrument de musique.

On va pas se mentir s'était tellement inintéressant.

je me fis vite sortir de ma petite sieste par la prof qui s'approcha de moi en jouant une note strident juste à côté de mon oreille, afin de me réveiller.

- Alors comme ça Blue Rivera ça ne dort pas la nuit, vous les jeunes vous êtes trop occupés à faire des fêtes à longueur de journée, me cracha t-elle alors qu'elle ne savait rien. rien du tout sur ma vie.

- Si vous saviez madame à qu'elle point je rêverai avoir la vie que vous me décrivez la maintenant, lui répondai-je en bayant.

- peut importe, votre vie privée ne m'intéresse pas.
Je ne tolère pas les lendemains de soirée dans mon cours, donc dans le bureau du directeur est vite ! dit-elle en me pointant la sortie du bout de son doigt.

-Mais mada-

- Il n'y a pas de mais, dehors un point c'est tout, me coupa t-elle

je sortais donc de la salle de cours et une fois devant je toquais et attendais d'entendre un "entrer" pour pénétrer dans la pièce.

- bonjour, Blue rivera c'est ça ? Me questionna le directeur sur sa chaise de bureau.

- Oui monsieur, ai-je confirmé.

- que me vaut votre présence ? Me demanda t-il.

- Mme Joumasse m'a ordonnée de sortir du cours car je me suis assoupie mais monsieur ! Ne me virer pas de la fac, s'il vous plait, le violon est ma passion.
En plus j'adore les professeurs, bon une petite exception reste possible. Mais gardez moi vous le savez vous même que je suis faite pour être violoniste ! Lui dit-je en me sentant stresser au plus au point.

la simple idée de ne plus pouvoir pratiquer ma passion plus tard pour en faire mon métier ne m'a jamais traverser l'esprit car je ne souhaite pas ceci.

le violon est ma thérapie, c'est la seule chose qui a su me tenir en vie lorsque je replongeais dans mes cauchemars et mes traumatismes.

Soudain, je sentis son regard sur moi et l'entendit rigoler.

Avais-je dis quelque chose de marrant ?

- détendez vous pour qu'elle raison je vous aurais viré ?
" Une de mes élèves s'est endormie en cours " non voyons.
Blue vous êtes faite pour être violoniste et je sais que les liens que vous entretenez avec votre famille d'accueil sont compliqués alors j'espère que cela ne vous découragera pas pour atteindre le sommet de votre rêve.
Puis comme on dit " les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais."

Ses mots murent émue au plus au point, jamais personne en dehors de mon soit disant "cercle familiale" m'avait autant encourager et cru en moi.

Une fois le seuil du portails passer je décidai de ne pas emprunté le bus pour rentrer chez moi au vue de ce matin.

Je m'aventurai donc dans une petite ruelle que j'eus l'habitude de prendre lorsqu'il se passai ceci.

Me faire oublié est la meilleure manières pour m'en sortir.

D'ailleurs je mentirais si je vous disais que cette rue ne m'effrayais pas un petit peu au vue des bouteilles d'alcool sur le sol, des matelas déchiqueté.