qui es-tu ?

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Tw :violence physique, traumatisme.

Pdv Mae

- Vous n'êtes qu'une femme après tout, ont-ils dit en me regardant de haut en bas.

Le mépris était évident dans leurs yeux.

- Et vous n'êtes que des chiens, ai-je répondu calmement.

Ils ont juré de me tuer après avoir reçu l'ordre, mais je ne me suis pas laissé intimider.
Je suis prête à me battre contre eux, car je sais que je suis capable de les mettre à terre.

Ils ne savent pas sur qui ils sont tombés.

Inspire

Expire

Inspire

Expire

- et oui, vous êtes des chiens qui écoutes leur maître à la lettre d'après ce que je vois, pourquoi ne pas désobéir rien qu'une fois et commençait à combattre afin d'être des vraies délinquants ?

J'étais consciente des risques que cela impliquait.

Mais J'aimais ça tout autant que je culpabiliserais par la suite.

Lorsque je commence à me battre, je me transforme en une version que mon père a toujours espérée que je sois.

Bien que je sache qu'il serait fier de moi, cela me dégoûte.

Les hommes en face de moi ont mis du temps à réagir à ma provocation, mais j'ai compris à leurs expressions qu'ils avaient saisi le message.

Je suis suicidaire ?

Oui. J'en suis consciente.

Tous les regards convergèrent vers moi alors le combat débuta.

Mon agilité et ma rapidité me permirent de me déplacer avec aisance autour des dix hommes, esquivant leurs coups d'armes et frappant chaque fois que j'apercevais une opportunité.

Implacable, je me sentais dans mon élément.

Soudain, un homme fonça sur moi, tentant de me frapper en plein visage.
Mais par chance, j'esquivai son coup et lui infligeai un violent coup de pied au niveau de l'estomac avec la pointe de ma chaussure.

Je faisais face à chaque adversaire un par un, malgré ma fatigue grandissante.

Je ne laissais rien paraître de ma faiblesse, car je savais que ce n'était pas le moment de flancher.

Je poursuivais le combat avec une détermination infaillible, enchaînant les coups avec une précision remarquable.

J'ai continué à me battre, affrontant chaque nouvel adversaire, jusqu'à ce que le nombre d'opposants diminue, signe de ma victoire imminente.

J'ai observé les conséquences de mes actes et j'ai ressenti un profond sentiment de culpabilité.

Je n'étais pas fière de les avoir mis hors d'état de nuire, car à chaque coup, à chaque combat mortel, je perdais un peu de moi-même avec les cadavres.

Je ne souhaitais pas que mon père soit fier de moi, car je savais que cela signifierait que j'avais perdu face à lui.

En effet, je n'ai jamais ressenti de fierté en combattant, j'ai simplement passé mon enfance à affronter des humains par obligation, sans jamais accepter la violence comme une solution à mes problèmes.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 31, 2023 ⏰

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