Partir loin

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- Chef ! Chef ! Minât à été enlevé !

Tout le monde se lève, regardant le garde chargé de surveiller Minât, qui vient d'arriver.

- Quoi ?

[...]

Trente minutes avant

Je regarde Neteyam partir. Malgré qu'il donne un air de confiance, on peut sentir qu'il est stressé, même si il ne le montre pas.

Je pensais pouvoir filer en douce mais Tonowari se ramène avec Te'luï.

- Minât. Te'luï est chargé de te surveiller pendant le combat pour éviter que tu ne le déranges ou que tu interrompt tout. J'espère que tu le le tueras pas, celui-là.

Puis il part à son tour, me laissant seule avec Te'luï.

- Hey...ça va ?

Il me regarde longuement, avant de détourner le regard.

- Minât, n'essaye même pas de me convaincre de te laisser te carapater. On m'a donné des ordres. Tu ne sortiras pas d'ici.

Je croise mes bras puis par m'asseoir le plus loin possible de lui. En même temps, j'enlève toutes les armes que j'ai sur moi puis commence à faire tomber toutes les étages, les bols, et tout ce qui me passe sous la main parterre, préparant ma futur scène de crime.

Te'luï me regarde, se demandant ce que je peux bien faire à tour retourner ici. Je pose mon couteau sur mon bras puis souffle, avant de me couper une grande ligne. Immédiatement, du sang commence à couler, je le fait tomber parterre et marche dessus, pour l'étaler un peu partout. Je frotte même mon bras contre l'un des côtés de mon marui. Lorsque je vois la trace de sang apparaître, je souris, satisfaite.

Je marche vers Te'luï qui n'a toujours pas bougé. Je me met à côté de lui et le regarde.

- Te'luï ?

Il tourne légèrement sa tête vers moi.

- Qu'est ce que tu veux bon sang Minât ? Si tu-

Je le coupe en posant mon doigt sur sa bouche.

- Tu te souviens de quand on était petits ?

- Où tu veux en venir ?

- Eh bien...rappelle toi notre rencontre. Lorsque tu prétendais être un grand soldat aux autres garçons mais qu'ils se sont moqués de toi. Tu t'était battu avec l'un d'eux mais les autres s'en était mêlé, tu t'étais retrouvé tout seul.

Il ferme les yeux et gratte son front.

- Comment ne pas s'en souvenir. Je m'étais fait tabasser comme il fallait.

- Mais ce jour là, souviens toi que je suis arriver et que je t'ai défendu. Je les avais mis tous à terre puis je les avais obligé à te demander pardon. Quand je t'ai regardé, tu m'a pris la main puis tu m'as promis-

- Que je t'en devais une. Dit il en finissant la phrase. Oui je m'en souviens

- Eh bien, comme tu as pu le remarquer, je ne t'ai jamais rien demandé auparavant. Mais aujourd'hui, sa sera à toi de m'aider.

- skxawng - Neteyam // Ennemi to loversOù les histoires vivent. Découvrez maintenant