Chapitre 2 : Gtr r35

311 14 3
                                    

PDV : Meï

Je courrais, aussi vite que je pouvais, sans jamais m'arrêter.
Je n'arrivais plus à respirer, j'haletais. Je courrais dans les bois, pendant que des cris retentissent derrière moi.

-Tu ne m'échappera pas ! Cris mon père en me poursuivant.

Je regardais vite derrière moi et vis une lumière éclairer les bois. Je ne pouvais plus, je suffoquais, mon souffle se rompit quand je chuta à cause d'une racine.
J'atterris dans la boue, ma cheville me faisait un mal de chien, je ne voyais plus rien.
Je me servis alors de mes bras et rampais dans la boue, dans le noir, j'avançais à l'aveugle et priant qu'il ne me trouve pas même si les chances de ne pas me retrouver était vraiment faible.
Soudain deux mains attrapèrent mes chevilles et me tirèrent en arrière, je me débattis en battant des mains et en criant à l'aide.
On me retourna violemment et mes cheveux atterrirent sur mon visage remplis de boue.
Je savais que c'était lui, je reconnais sa force et sa manière d'agir.

-Échec et mat, ma belle, me dit la voix grave de mon pire cauchemar, pendant que je continuais de me débattre, je n'avais plus de souffle, je n'arrivais pas à respirer convenablement.

Je suffoquais.

Encore.

Je me réveillais en sursaut, trempée de sueur, mes cheveux collaient à mon visage.
Je n'arrêtais pas de faire des cauchemars en ce moment, le fait qu'il soit mort me remémore des souvenirs que j'aurais préféré oublier.
Je me levais de mon lit et me dirigea dans la salle de bain où je reproduis le même schéma que hier et les autres précédents jours.
Mais cette fois ci j'eu des nausées et me mis à genoux devant les toilettes en attendant que ça sorte, bien que je n'ai quasiment rien mangé hier, je vomis quand même de la bile.

Ma gorge me brûle et des larmes coulent de mon visage, je n'en peux plus, mes mains attrapent le rebord des cuvettes pour que je tienne en place et que je ne m'effondre pas.

Je perds de plus en plus de poids, ce n'est pas bien pour ma santé, surtout pour les jeux.

Une fois finie et que je n'ai plus rien a sortir, je me lève et me rince la bouche ainsi que le visage.

Hier quand Eden avait parlé d'un tournoi, je voulais absolument y aller mais si j'étais venue ici c'était pour ma mère et non pour les échecs.

Mais je pouvais bien m'autoriser quelques parties et tournois, il faut juste que ce soit raisonnable.

Ouais, j'ai le droit de profiter aussi..

Mais avant il fallait que j'en sache plus sur ma mère.
Je pense aller aux archives de la mairie, déjà je sais que ma mère à vécue ici car mon père avait reçu une carte postale dont le cachet de la poste indiquait 1997 et son surnom, elle était signée « Ta chérie. G », je lui avais posé la question de qui lui avait envoyé cette mystérieuse carte et il m'avait répondu que c'était ma mère.

Le prénom de ma mère commençait par un G déjà.

Je regardais vite fais ma montre.

9h38.

J'avais dormi plus longtemps qu'avant, j'avais réussi à me reposer pour une fois mais en faisant toujours des cauchemars.
Avant je me réveillais vers 4-5h du matin et le reste du temps je jouais au échec.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Mar 19, 2023 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Échec et MatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant