Un monde où personne n'a de destin favorable ? Où la détresse règne et où les fous sont de sortie ? Ce livre conte le quotidien de bien des personnages malheureux. Peut-être que si vous êtes assez curieux, vous découvrirez un univers qui vous plaît ?
Hey ! Je suis de retour pour un récit qui cette fois est plus court que le précédent. En vérité la plupart seront plutôt court. C'est le concept de L I N E B Ø R D E Я enfaite.. Au moins, vous êtes prévenu ! Bonne lecture !
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Narratrice : Inconnue
« Le ciel était dégagé en cette belle soirée d'été, L'astre de la nuit, me tenait agréablement compagnie, Il me parlait et riait tandis que moi je pleurais et criais, Notre vacarme, pourtant hideux, moi, je l'aimais. »
Je termine décrire sur mon cahier à poèmes. Je gonfle mes poumons de cet air frais, loin de toute pollution et le sentiment de bien-être me submerge. Ça fait du bien... Je referme mon cahier à poèmes, cahier que ma mère m'avait offert avant son décès et le pose à mes côtés, sur l'herbe. Cet endroit est vraiment magnifique. Des fleurs aussi jolies les unes que les autres à perte de vu. Les étoiles parfaitement visibles et le bruit de la légère brise qui me caresse le visage. Rien de mieux pour se vider la tête et de ce débarrasser de toute pression émotionnelle.
Des bruits de pas, derrière moi, m'interpellent mais pas besoin de me retourner. Je sais déjà qui c'est.
Jacob.
Le garçon que j'ai rencontré par hasard ici un soir. Il vient dans cette prairie pour s'échapper de la réalité. Comme moi. Il dit venir rendre visite à ses parents, je présume qu'il fait référence aux étoiles. Il me surnomme "jolie fleur". La première fois que nous nous sommes rencontrés, il m'a dit quelque chose dont je me souviendrai toute ma vie.
« Une aussi jolie fleur que toi n'a sa place nulle part ailleurs que dans ce petit jardin de plaisir. »
Je ne peux pas dire avoir été insensible à ces mots...
Il s'assoit à mes côtés et pose sa tête sur mon épaule. Je sens ses cheveux bruns me caresser la peau nue de mon cou et un sentiment de bonheur vient réchauffer ma poitrine.
- Alors jolie fleur, quoi de neuf ?
Je soupire d'exaspération avant de lui répondre :
- Depuis qu'elle est morte, il ne fait que boire. Hier soir, il m'a jeté une bouteille d'alcool.
Jacob se redresse subitement, me faisant les grands yeux.
- Il a quoi...? demande-t-il déboussolé.
Je baisse les yeux, moi-même attristée par la situation.
- Tu n'as rien au moins ?! une lueur d'inquiétude traverse les pupilles de mon ami et il se met à scruter mon visage et mes bras à la recherche d'une quelconque blessure.
Je lui souris pour le rassurer et il s'apaise aussi tôt.
- Je n'ai rien ne tant fais pas. Seulement je me sens affreusement impuissante face à tout ça. Je ne peux rien faire pour que ça s'arrange et encore moins la ramener en vie...
Jacob me dévisage, peiné puis il me prend la main dans un geste naturel qui ne l'est pas du tout pour moi. Sa main chaude réchauffe la mienne, gelée. Il me regarde intensément dans le blanc des yeux ce qui a le don de me troubler.
- Tu sais jolie fleur, tu es une personne incroyable et la plus belle fille de j'aie jamais vu. En fait j'ai su que tu étais celle qui me comblerait au premier regard...
Ces mots me réchauffent et des papillons se forment dans mon ventre mais il ne me laisse pas répondre et enchaîne :
- Alors, dit-il le regard baissé en se tenant sur ses genoux, j'espère que tu me pardonneras...
Je n'ai pas le temps de comprendre quoi que ce soit, que je reçois un violent coup sur le front puis sur le crâne. Je m'écroule sur le sol. Je vois flou et je n'entends plus comme il faut, j'ai l'impression que mon âme quitte mon corps peu à peu. Je sens un liquide chaud glisser le long de mon visage.
- Je suis tellement désolé jolie fleur, tu ne sais pas à quel point ! Mais je ne supporte pas de voir les gens que j'aime souffrir alors je pense qu'il est mieux pour toi de subir le même sort que mes parents mais je te promets de venir vous voir régulièrement ! Une aussi jolie fleur que toi, n'a pas sa place dans ce monde cruel mais bien dans ce petit jardin de plaisir.
Il me prend le poignet et me traîne sur le sol puis...
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"Puis..." rien du tout, vu qu'elle est morte !
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Ça va ! C'est pas si grave ! On s'en fout enfaite !
Ce chapitre a aussi été corrigé par ma merveilleuse prof de français et je demande à ce qu'on l'applaudisse pour la remercier !
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Malheureusement ce sera le dernier à l'être puisque je la bombarde de mes histoires et qu'elle n'a pas le temps de les lire, de les corriger, de faire son métier et de profiter de son temps libre au quotidien et je respecte parfaitement ça. Qu'elle les lise c'est déjà énorme !
