J'adresse

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C'est vers ton esprit que ce panégyrique s'avance
Créé de mon conscient, et d'une de mes réminiscences
Mes iris, dans l'obscurité et la clarté, te reflètent
Plus qu'un souvenir, tu m'obsèdes, je m'entête

Il faudrait t'oublier avant de continuer à sombrer
Mon âme est, hélas, trop faible pour cette idée
Et dis moi, si il en était, que-serais-je alors à part une hère
Errant, trébuchant, renonçant, embrassant la terre

En fantôme mirifique, c'est ainsi que bientôt que te verrai
Si tu ne daignes pas me réapparaître, afin que je nage dans le vrai
Reviens vite et je pourrai enfin approuver ta présence
Auprès de ces gens tristement dépourvus de patience

Méditant, soudain je te comprends
C'est à moi, et à moi seule, que tu donnes du temps
Tu leur restes invisibles, hier, aujourd'hui, demain
Comme la pousse nivéale l'est a tout oeil humain.

J'adresse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant