Je vois ces gens si heureux. L'apparence pour eux n'importe que peu. Ils sont indignés par les injustices, la tyrannie et les peines. Ils sont prêts à parler, à agir. Et ils le font, pris d'une empathie phénoménale qui leur va si bien, dénuée de toute véhémence ou agressivité. Elle vit transmise par leurs sourires sincères, leurs éclats de joie, leurs yeux pétillants. Ils rient, se regardent tous avec amour, s'affectionnent tendrement. Leur union est une évidence... Ils ont tous l'air d'aller si bien quand ils sont ensemble. Parfois, le regard d'un d'eux se perd dans le vide d'un air vague faisant penser à de la mélancolie, mais il ne faudra que quelques secondes avant qu'un autre ne le remarque et vienne l'enlacer ou lui caresser la joue avec une douceur déconcertante. Se blottir, se rassurer, s'embrasser, sans une miette d'amertume, sans une once de lassitude.
Belles personnes. Si naturelles, spontanées, sans complexes. Ils vivent en partageant l'amour qu'ils ont tous pour la vie, ils le mettent en commun, et le fabuleux ciment que cela forme leur rend la vie si belle.
Ces gens là se trouvent entre eux. Je suis intriguée par comment, car je ne pense pas que ce soit si simple qu'un "qui se ressemble s'assemble". À chaque fois que je rencontre de tels groupes, si éclatants, c'est par son intermédiaire. Elle s'en entoure naturellement, il me semble. Quel bonheur.