Vraiment j'aurai voulu que l'acte de ma mère ne me transforme pas . Les ressentiments que j'ai envers ma mère m'ont entraîné dans une vie de haine, de désobéissance qui ont noircir mon existence. À 15 j'ai commencé à vivre ma sexualité. Je ne voulais plus rester à la maison, j'avais toujours cet envie d'être ailleurs que près de mes parents car j'en voulais à ma mère. Et là j'ai commencé à errer dans le quartier, allant d'une maison à une autre. Cet envie de ne plus appartenir à cette famille grandissait à une dimension qu'un jour j'ai décidé d'envoyer une lettre à ma famille leur annonçant mon décès. Et après quelques pleurs, j'ai décidé de rentrer. Ce qui a choqué tout notre entourage, mais en le faisant c'était dans l'intention de voir à quel point mes parents s'inquiétaient pour moi. Mais ma mère m'a encore humilié. J'ai compris que parmi ses 10 enfants qu'elle a eu je ne faisais pas partie de ceux qui méritaient son affection et son attention. Mon cas n'était jamais important et urgent pour elle.
Pendant cette adolescence, je n'ai jamais eu de conseils , ni d'orientation venant de mes parents. Tout était des menaces et des interdictions sans précédents ou sans explications. J'étais encore plus désorienté et j'ai alors commencé à fréquenter un groupe de jeunes dans mon quartier. C'est alors que j'ai connu Ricardo, un étranger qui vivait au pays avec sa famille. Bien que j'étais en classe de 3eme, je ne maîtrisais rien concernant les menstruations. Je passais toute mes journées chez mon petit ami. C'est ainsi que j'ai contracté une grossesse, je ne savais à qui m'adresser et ne savant quoi faire; Ricardo m'a donné un jour des comprimés à prendre lorsque je suis allée le voir. J'étais à 3 mois de grossesse, et nous étions en pleine composition des examens blancs. Étant à l'école j'ai commencé à saigner, au point où j'ai failli perdre la vie sans l'intervention de mes camarades de classe. Je garde ces cicatrices en moi, cette image qui ne s'effacera jamais de ma mémoire est surtout celle de ce petit être en miniature qui est sorti de moi. Ma vie à commencé à prendre une tournure d'échec. Moi là brillante, j'étais devenue presque nulle. J'en voulais beaucoup à ma mère sans pour autant négliger ma part de responsabilité. Après mon échec au BEPC, mon père voulait plus que j'aille à l'école, je l'ai ai supplier et deux après la rentrée j'ai finalement repris les bancs. J'ai alors décidé de prouver à mes parents que je suis digne d'être leur fille en réunissant dans la vie. Mais....
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ma douleur
Randomlorsque nous venons d'une famille nombreuse, les frustrations et manques d'affection peuvent nous détruire à jamais