Chapitre 11

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PDV Taki


Nous sommes au cours de maths ettoujours pas de nouvelles de Charly. Retourner en classe après toutce qu'il s'est passé est bien flippant. Heureusement, j'ai pupasser aux toilettes remettre du fond de teint et de l'anti-cerneafin de cacher au mieux l'œil au beurre noir. J'ai pu retrouveraussi mes potes de classe, en particulier mon meilleur pote, Boris àcôté de qui je suis à chaque cours. Après notre petit check degroupe, on a parlé du week-end et de ce qu'on y a fait. Le profnous a interrompu une dizaine de fois mais on a continué quand même.Enfin je ne racontais pas trop mon week-end, j'écoutais plutôtcelui des autres.

Soudain, ça toque à la porte. Le profs'interrompt pour aller ouvrir la porte. Charly passe la porte, luitend un mot de l'infirmerie et va s'asseoir à sa place, 2 tablesdevant mois. Elle ne me regarde pas vraiment mais j'en déduis quetout va bien, même si elle a l'air d'avoir dormi pendant 2h aumoins et que ce n'est pas commun. Tout à coup, un de mes potes dedevant s'exclame :

« Bah alors, on est encore enretard ? et contrairement aux autres on n'a pas de punitionquand on s'endort en classe... Monsieur on a appelle ça dufavoritisme ! »

Il a le regard malicieux etprovocateur. Les gens de la classe sont tous au courant de lacondition de Charly, certains sont juste plus ouvert que d'autres...Mais bon, sur ce sujet, je ne participe jamais aux railleries, mecontentant de me taire. Et Charly réagit exactement pareil, ne seretourne même pas et demande silencieusement à sa voisine de luipasser les notes du cours. Le prof met rapidement un terme à cettediscussion et repart sur le cours. Les deux autres se retournentrieurs.


« C'est vraiment injuste...Franchement ta sœur est favorisée par rapport à nous, simplesétudiants malheureux... »


« C'est vrai, je suis sûr quec'est bidon en plus son excuse... Moi aussi je suis narco... narco...je sais plus trop quoi ! Moi aussi j'aime bien dormir, quoi ! »


Je lève les yeux au ciel et ne répondpas à ce que dise les autres. Ils ne comprennent pas de toute façon.Boris rie à ce qu'ils disent et surenchéri mais je n'écouteplus réellement. Généralement, leurs blagues tournent rapidementen rond. La sonnerie retentit soudain. Boris et les deux autresbondissent et sortent en courant de la classe. Je prends plus detemps pour juste aller voir Charly rapidement :


« Hey ! Ça va mieux ? »


« Ouaip ... J'suis encoreun peu dans les vapes mais ça va... »


« Tant mieux. On s'est donnérendez-vous à 12h avec les autres à la cafét'. »


« Ok... J'y serais »


Voilà. Fin de discussion. Oui, on estpudique au niveau de nos sentiments et quand il y a des gens autour,c'est encore pire. On reste très simple et rapide dans lesréponses. Personne ne comprendrait de toute façon. Enfin bref, ellese dirige vers la dernière salle de classe du couloir pour ledernier cours de la matinée, le cours de spécialité. On doit yprésenter des conceptions mécaniques et ingénieuses durant cecours. Je suis avec Boris et les deux autres et Charly est avecd'autres personnes. Cependant, pour ce cours, on n'a passuffisamment bossé pour avoir des outils pratiques.


« Waoh, on n'a rien àprésenter ! T'as pas bricoler un p'tit truc qui pourraitêtre montré ? » me demande Boris.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 14, 2023 ⏰

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Linus et Boom, de nouveau réunisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant