« 𝐉𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐠𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞𝐫𝐚𝐢𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞̀𝐠𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐩𝐨𝐮𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐥'𝐚𝐝𝐦𝐢𝐫𝐞𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬. »
Il était froid, sans cœur ni âme, mais ça, c'était avant elle. À présent, elle était son obsessi...
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HOPE KNIGHT:
« La culpabilité ronge nos entrailles, mieux vaut tout avouer pour mieux recommencer. »
27 février, San Francisco
𝐉𝐞 𝐝𝐞𝐯𝐚𝐢𝐬 𝐭𝐮𝐞𝐫 Ronald Scott. Frère d'Anthonio Scott, actuel leader des Scott.
Rien que ça.
Marcus était venu me donner toutes les informations que je devais savoir à son sujet, il n'était pas grandement connu au sein des gangs de San Francisco, c'était le petit frère qui sert à rien. Il n'avait pas d'enfants. Heureusement. C'est toujours plus simple de tuer si on sait que personne n'attend la personne en question. Cela restait un meurtre mais c'était plus facile à encaisser.
Dans ce monde c'était simple.
Meurt ou tue.
C'est la loi des gangs, certes triste mais réelle. Il fallait l'accepter.
Le cartel des Scott avait un arbre généalogique assez facile à comprendre; le leader qui était Anthonio, le fils qui est l'héritier et qui se nomme Léo et Ronald, qui est son oncle.
Je reposai le dossier fin sur la commode, trouvant que je m'était assez renseigné pour la soirée et consciente que je savais tout ce que j'avais à savoir.
Je détestais devoir tuer des êtres humains, fait de chair et de sang. C'était un acte sur lequel nous ne pouvons pas revenir, un acte cruel et sans principes. Pourtant, parfois, et surtout dans mon monde, il fallait savoir mettre ses émotion au second plan parce que c'était comme ça qu'on nous avait apprit à raisonner.
Chacun de mes gestes qui avaient été dénudés d'humanité resterait à jamais gravé dans ma mémoire, décidant de refaire surface un jour sur deux. C'était un poids étouffant, qui devenait maitre de vous même sans votre consentement.
Secouant la tête pour chasser ses pensées de ma tête, je me dirigeai vers la salle de bain, tout en évitant les pots de peintures violets qui étaient encore ouverts, signe que la rénovation n'était pas terminé.
Je fis tout mon possible pour ne pas lever les yeux vers mon reflet, consciente que je me dégouterais, mais je ne résistai pas; c'était comme un aimant à sens unique.
Je me fixais pour la centième fois dans ce fichu miroir. Je n'était pas belle. La robe que je portais était courte et moulante, mais assez couvrante pour cacher mes cuisses, comme je l'avais demander aux préalables.