SOLEIL ET GOUDRON
345.
les draps, les âmes — les drames, le damage.
divin cristallin s'écoule du nacré joufflu, oh mais l'ovale corallin s'illumine doucement des souvenirs éperdus. bohème embrasse le soleil, goûte un peu plus de ses merveilles tant promises sous les nuages infantiles. alors bohème se veut précieux, à ses bras, à son coeur — à son corps, à son creux. délicieux. merveilleux; candeur qui s'exprime à travers les yeux. LES PEURS, l'effroi de ne sembler que minime parmi les cieux.
soleil, ô soleil embrasse-moi.
pourtant bohème semblait si beau, ancré au creux des côtes — d'un univers morose bercé par les anges de l'aurore, pour ne pas montrer ô combien il semblait subir les pires aumônes. soleil brûle, et soleil écrase. bohème pourri entre les éclats, on ne l'attrape — il chute, ça frappe, pétales luisants entre les draps.
soleil, ô soleil libère-moi.
ô déchire-moi.
le ciel abîme son velours sous les étincelles du soleil, mais les paupières papillonnent les univers — frappent, sous les pluies téméraires. regards se cognent, hirondelles aux prunelles si vainement en désordre. qu'il a l'myocarde peiné, d'sentir les affres, les sonorités du sanguinolent ! d'écarlate et des lèvres navrantes. bohème s'accroche, ô et bohème se tord. soleil amouraché des corps, soleil embrase amour des baisers de cruor.
nigelle abandonnée au creux des onyx baisées! les émotions, les démons.
les CALAMITÉS.le soleil, oh, et son doux prénom.
qui sonne comme défendu à ses piètres oreilles.
et bohème semble cassée, martyrisée. soleil a trop brûlé.
le poupon désarmé d'prier les déités, ô mais dites-le moi, depuis quand le soleil se dépeint-il de noir ?
ô mais dites-le moi, depuis quand l'amour provoque-t-il le désespoir ?et c'était bien trop fort, simple enfant périssant sous les fragrances du petrichor. bohème boréale, mélodie criarde vibrant au vinyle cardiaque ! qu'il ne cesse de courir auprès des mirages, tant pour oublier la stigma des amourettes infernales, tant pour oublier les traces du soleil astral.
et c'était bien trop fort, bohème se tuait le corps.
DES METEORES. DES METEORES.
à mort, à mort.alors
il
chute
il – s'endort.
VOUS LISEZ
la vie en étoiles cassées
Poesia✿𝆬 ꒱ archange d'une éternelle ! O D E A M O I - M Ê M E sous le princier printemps, étoile accroche le ciel à sa plume d'innocence 𖹭 ©𝙃𝙑𝙉𝙂𝙀𝙇𝙎, été vingt-trois