100 Letters

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(Cette histoire a été en partie inspirée par quelques paroles de la chanson d'Ashley 100 letter)

" You wrote 100 letters just for me

And I find them in my closet in the pockets of my jeans

Now I'm constantly reminded of the time I was 19

Every single one's forgotten in a laundromat machine"

100 letters, Ashley


Tu es partout où je suis. Le souvenir de ta main dans mes cheveux, la réminiscence de tes lèvres sur les miennes, tes yeux lorsqu'ils étaient plongé dans les miens, ta voix qui me murmurait "Je t'aime.", ton rire qui résonne encore dans mes oreilles, échos toujours plus lointain, ton sourire qui s'efface à mes yeux qui pourtant s'abîme à essayer de le retrouver au loin, à l'horizon.

Tu es si loin et pourtant tu es tout près.

Le bracelet qu'il lui as offert pendait à son poignée, effleurant le papier au fur et à mesure que sa plume y laissait graver les mots qui faisait saigner son cœur. Ce bracelet qu'il avait ensorcelé pour faire en sorte qu'il se réchauffe chaque fois que l'un pensait à l'autre et dont la copie reposait avec lui. Avec Fred qui jamais plus ne ressentirait la chaleur permanente de son bracelet qui devait ne jamais refroidir car toutes ses pensées à chaque seconde lui était dirigé. Elle ravala un sanglot en pensant que le sien ne se réchaufferait jamais plus.
Tu es là sans y être. Et j'ai l'impression d'être resté avec toi. Perdue dans tes yeux, prisonnière heureuse de tes bras, envoutée par ton odeur mentholée, mes lèvres qui s'égarent sur les tiennes.

Tu me manques. Tu me manques.

Tu n'es pas là.

Elle ravala un nouveau sanglot. Un autre. Elle ne cessait de pleurer ces derniers jours. Son enterrement avait eu lieu il y avait deux semaines. Il était parti une semaine avant celui-ci. Elle était seule et elle avait mal.

Tu me manques. Tout me manque.

J'essayes de me raccrocher aux souvenirs mais rien n'y fait, tu me parais toujours plus loin, toujours hors de portée et j'ai peur que tu disparaisses. Ma mémoire me fait défaut. A quoi bon être capable de retenir chaque livre que je lis, chaque cours auquel j'assiste si je suis incapable de me souvenir parfaitement de ton visage, de ton sourire, de ta voix, de ton rire, de ton odeur ?

A quoi bon essayer de vivre si tu n'es pas là ?

Hermione plia soigneusement le papier sur lequel elle avait déversé ses peines et sa douleur et elle eut presque le réflexe d'appeler sa chouette pour le lui attacher à la patte, comme elle avait l'habitude de le faire quand Fred et elle échangeait message sur message dans leur tour respective.
Au lieu de quoi elle s'approcha de l'âtre de la cheminée et jeta la papier dans les flammes. Elle le regarda être consumé, se demandant si ainsi, il lui parviendrait peut-être.

***

La veille, Hermione avait trouvé un de ces mots que Fred lui envoyait le soir, alors que tout le monde dormait. Elle était en cinquième année, il en était à sa septième. Ça lui avait fait du bien d'avoir l'impression d'être plus proche de lui.

Je t'ai embrassé parce que tu étais belle. Et peut-être aussi car c'était le seul moyen de t'empêcher de me sermonner pour avoir dépasser le couvre feu.

Son coeur s'était emballé comme si c'était la première fois qu'elle lisait ce mot, comme si c'était la première fois qu'elle l'entendais lui dire qu'elle était belle.

100 LettersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant