Chapitre 2

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Hira

Ce fut la douleur qui me transperça le corps, en parcourant le long de mon dos déjà ensanglanté qui me fit sortir de ma mini inconscience. Cela faisait des heures que j'étais attachée et frappée, mais depuis mon arrivée, mais ce n'était ni la première, ni la dernière fois.

Se penchant vers moi, Luciano attrapa mon menton avec ses doigts. Je ne pleurais plus, à quoi ça servirait, je suis habituée à la douleur qui tirraille mon dos, au sang qui coule de mon arcade, à son regard sadique et à ce sourire que je rêvais de lui arracher avec ses dents au passage.

Cinq longues années que j'ai été enlevée, que je suis captive. J'ai été formater selon leur souhait, entraînée pour assouvir leur soif d'argent dans des combats, souvent à mort. Je ne suis plus la même, je ne suis plus une princesse, plus une jeune fille gracieuse. Pour eux je suis une propriété, une chose qui doit obéir à leur ordre.

- Allez championne. me dit Luciano en feignant d'être désolé. Arrête de faire ta rebelle, tu sais que deteste quand tu fais ça. Pourquoi tu refuses de m'écouter hum? Pourquoi aimes tu tant abîmé ce beau visage? Le combat est demain soir et cet argent est très important pour moi alors tu as intérêt a me le rapporter et aussi n'essaies plus jamais de contredire mes ordres. COMPRIS!!

Mon regard meurtrier resta encrer dans le sien, sans que je ne daigne lui répondre. Mais bien sûr ma bravade fut immédiatement rectifiée par une forte gifle qui faillit bien me rompre le cou. Énervé, il fit en suite signe à un de ses hommes de mains, qui sortit de la pièce avant de revenir avec Salima, l'une des fille qui était enfermée, mais aussi l'une de mes amies.

- Ne t'avises plus de m'insulter, ne te permets pas de me regarder dans les yeux. Soit tu vas à ce combat, soit elle meurt par ta faute. Tu as trois secondes pour choisir. Dit-il en lui pointant une arme dessus.

Salima sanglotait mais ne se debattait pas pour autant . non elle ne mérite pas de mourir, ma soeur ne mérite pas de mourir. Pas par ma faute.

- 3....2...

-C'est d'accord. Je vais le faire. Dis-je les dents serrées

Je. Le. Détestait.

- Très bien, à quoi bon résister si tu finis toujours par m'obeir. Vous deux, Détachez la, et toi Salima soigne la. Lança-t-il avant de quitter la pièce

Il connaissait mes points faibles, et je connaissais les siens aussi. Il était beaucoup trop impulsif et violent. Alors pour éviter sa violence au fille, je tentais de le provoquer, pour qu'il focalise sa violence sur moi. Elles, elles ne pourraient pas le supporter.

D'un geste brusque, l'homme qui retenait Salima la jeta à côté de moi, tandis que je me laissai tomber au sol, en prenant une brutale respiration, lorsque mes mains furent enfin libéré.

- Hira je...., ta marque au fer n'a pas encore cicatriser et ton dos est dans un sale etat. Murmura-t-elle en sanglots en analysant la peau

Bien évidemment une simple maltraitance n'aurait pas suffit, ils ont marquée au fer sur la main droite et au cou les lettres "CL" barrée d'une épée signifiant championne de Luciano, je disais pas qu'ils me considéraient comme leur propriété pour rien.

Mon dos quant à lui, porte les nombreuses marques profondes du fouet qui sert a me faire obéir quand je resistes trop, je devinais sans grand effort que j'aurai de nouvelles cicatrices dans peu de temps. mon avant bras droit a été aussi marqué cinq lignes distincts les autres ne l'ont pas. Nous avons toutes ce symbole en forme d'épée au cou, la différence c'est moi j'en ai deux qui sont croisées. Le problème c'est que, la douleur mentale peut être pire que la douleur physique.

Vous demandez ce que j'attends pour partir? Qu'est-ce que je faisais encore là?

Ce n'était pas aussi simple, je ne savais pas où j'étais, mais je pouvais affirmé que le sol sur lequel j'etais, était n'importe lequel sauf le mien. La seule chose que je pouvais affirmer, c'est que: j'attends.

J'attends le bon moment, d'avoir le bon timing. Parce que je ne comptes pas laisser mes amies dans la souffrance que je tentes de fuir.

J'apprends et j'encaisses, c'est la seule que pourrai utiliser pour m'en sortir. Une quarantaine d'hommes, barraqués et armés jusqu'aux dents, securisait cette villa. Il fallait seulement trouver le bon plan pour nous quatre, et quand je serai dehors je reviendrai sauver tous les autres.

- Hira tu m'entends? Dit Selima en me secouant

Sa voix me paraîssait lointaine, je voyais  ses lèvres bouger, mais aucun son ne parvint à mes oreilles, la douleur et la fatigue, commençant sûrement à faire effet. Je vis les hommes s'agiter dans la pièce, puis un me soulèva, alors que je laissais sombrer dans l'inconscience

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 12 ⏰

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Une redoutable Reine [𝑬𝒏 𝑪𝒐𝒖𝒓𝒔 𝑫𝒆 𝑪𝒐𝒓𝒓𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant